Tour de Bretagne - Et. 5 : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Matys Grisel (Lotto-Dstny DT) a remporté, ce lundi, la cinquième étape du Tour de Bretagne (2.2) disputée entre La Gacilly (Morbihan) et Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) sur une distance de 203,4 kilomètres. Il a devancé au sprint Antoine Hue (CIC U Nantes Atlantique) et Manuel Oioli (Q36.5 Continental Cycling Team).
Jakob Söderqvist (Lidl-Trek Future Racing) conserve le maillot vert de leader (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Léo BISIAUX

8e de l'étape

« On n’avait pas suivi les premiers mouvements. Quand on a vu que ça faisait la course sur le circuit, on est remonté un coup. Baptiste (Veistroffer) y est allé mais ce n’est pas sorti. Matys (Grisel) attaque devant moi, on a vite fait le trou. On se retrouve à huit devant. Ça collaborait plutôt bien.

Le final était compliqué à gérer. Je savais que je n’allais pas gagner au sprint. J’ai essayé d’y aller à un kilomètre, sans réussite. Puis j’ai essayé de prendre les virages à fond pour mettre un écart mais ça ne l’a pas fait. Ça n'a pas marché, on verra dans les prochains jours.

Je me sens bien depuis le départ. Ça va me servir pour la suite de la saison. Je n’étais pas venu ici avec de grosses ambitions sur les étapes, je sais que la dernière est assez accidentée donc on verra… Même ce mardi, le milieu d'étape est compliqué. J'essaierai de faire des efforts ces deux prochains jours qui me serviront pour la suite. C’est surtout ça le plus important sur cette course. Le prochain gros objectif sera le Baby Giro ».

Portrait de Henry LAWTON

Échappé

« On voulait mettre un mec dans l’échappée. J’ai une côte cassée depuis le premier jour donc ce n’était pas nécessairement à moi d’être devant. Les gars ont bagarré pour être devant pendant la première heure de course. Je souffrais mais je me suis dit qu’eux aussi, alors je suis remonté pour leur donner un coup de main. La première attaque que j'ai suivie est sortie.

On s’est retrouvé à quatre devant. On s’est dit que ça ne servait à rien d’appuyer tant que le peloton ne nous laissait pas plus de champ. On n’allait pas jouer l’étape si on n’avait plus de 3 minutes d’avance alors qu’il y avait 200 kilomètres. On voulait attendre le kilomètre 120 pour embrayer, au pied de la bosse de la Vallée Verte. Mais à ce moment-là, on n’avait que 1’20’’. On a compris que ça allait être compliqué, le peloton ne voulait pas jouer.

Ce n’est pas top au niveau de la respiration depuis la 3e étape. Je ne suis pas venu ici juste pour survivre donc ça m’embête un peu. Je dois faire avec. On est chez nous, on est fort collectivement et l’équipe a encore besoin de moi donc je vais donner le maximum pour les autres ».

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