Paul Magnier : « C’est de ma faute »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il n’y aura pas de troisième succès sur ce Tour d’Italie Espoirs pour Paul Magnier. Du moins, pas encore. Un nouveau sprint massif s’est pourtant tenu ce jeudi dans les rues de Crémone où une foule plus importante que les jours précédents attendait les athlètes. Mais la cité lombarde a moins bien réussi au Français que le Piémont, la veille. “Cette fois-ci, ce n’est pas passé. Pourtant, l’équipe a travaillé super dur pour moi toute la journée. Il a d’abord fallu contrôler l’échappée car ça a roulé vite tout le long”, analyse après coup le sprinteur de la Soudal Quick-Step, pour DirectVelo, alors que cinq coureurs ont longtemps ouvert la route. 

“À la fin, c’était vraiment très nerveux. Je n’ai pas réussi à suivre Andrea (Raccagni). C’était compliqué, je n’étais pas bien placé”. L’ancien membre de la Trinity Racing a conscience que son poisson-pilote a fait le travail. “C’est de ma faute. Andrea était bien positionné quand il a lancé son sprint. Mais je n’étais pas dans sa roue. C’était chaotique sur la fin. Je n’ai pas voulu partir à la faute non plus…”.

Finalement, lors d’un sprint très serré qui s’est joué sur toute la largeur de la route, Paul Magnier se classe hors du Top 5 (voir classement). “Je suis déçu de ma performance et de ne pas aller chercher la victoire après tout ce travail de l’équipe. C’est comme ça, ça arrive. Je vais me remobiliser pour les prochaines journées”. Ce vendredi, il n’aura bien sûr aucune ambition personnelle lors de l’étape-reine de l’épreuve, avec plusieurs ascensions répertoriées et une arrivée à Sant’Anna d’Alfaedo après une dernière montée régulière de 9 km à 8.6% de pente moyenne. Mais il n'a pas dit son dernier mot et un dernier sprint massif pourrait se disputer dimanche. 

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