Killian Verschuren arrive au bout d’un cycle. Après le Tour des Alpes, disputé au milieu des pros, le Tour de Bretagne (9e) et l’Alpes Isère Tour (vainqueur d’étape et 4e de l’épreuve), il lutte actuellement pour un Top 10 au Tour d’Italie Espoirs. Non sans mal. “J’enchaîne beaucoup de courses par étapes, la fatigue commence à arriver. J’ai de la force mais mentalement, il commence à y avoir un peu d’usure”, concédait-il à chaud, quelques instants après en avoir terminé avec l’étape-reine de ce Giro Next Gen, vendredi après-midi.

10e au Pian della Mussa lors de la première arrivée au sommet, mardi, il a terminé 11e cette fois-ci (voir classement). “Je pense être à ma place”, concède le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale U23.

Lors d’une étape qui comprenait pas moins de cinq ascensions, il a fallu batailler toute la journée. “Sur toute la partie plate, ça roulait pleine balle, c’était vraiment usant. Dans les premières bosses, ça montait vraiment fort aussi. L’écrémage s’est fait vraiment vite fait. Et après, il n’y avait plus qu’à faire la différence entre les grimpeurs”.

La dernière ascension vénitienne vers Fosse s’est escaladée à allure régulière. “Les Wanty ont fait le rythme au début, puis les Tudor s’y sont mis aussi. Une fois que son dernier coéquipier s’est écarté, Mathys Rondel a accéléré. C’était un rythme soutenu, il m’a fait péter à trois-quatre bornes de l’arrivée. C’est vraiment monté costaud mais je me suis battu”. Mentalement comme physiquement, Killian Verschuren va encore devoir s’arracher pendant 48 heures.