Lenny Martinez : « Il faut chercher la cause »
Lenny Martinez a quitté Villars-sur-Ollon plus d’une heure après les autres coureurs du Tour du Suisse en raison d’un contrôle antidopage, avant une heure et demi de trajet pour rejoindre l’hôtel occupé par la Groupama-FDJ. De quoi lui laisser beaucoup de temps pour se refaire le film de sa septième étape où il est arrivé en 117e position, à plus de 19 minutes du vainqueur Adam Yates (voir classement).
Après des premières étapes de montagne difficiles, il pensait pourtant s’être refait une santé ce vendredi avec une 5e place à Blatten. “Aujourd’hui (samedi), j'avais les mêmes mauvaises jambes que les autres jours, à part hier. J'ai vite compris, dès la première bosse après le fictif, que ça allait être dur. Je n'ai pas pu faire grand-chose, ça tournait carré j'ai l'impression. C'est la vie”, confie-t-il à DirectVelo.
« LA TÊTE N'EST PAS FATIGUÉE »
À chaud, le garçon aux cinq victoires en 2024 n’avait pas vraiment d’explication à cette semaine difficile. “C'est la seule grosse course où je me suis loupé cette année. Le reste a été bon. Il faut chercher la cause, je ne sais pas trop, ça peut venir de tellement de paramètres. Je ne sais pas du tout d'où ça vient”. Une chose est sûre, le problème n’est pas mental. “La tête n'est pas fatiguée, mais ce sont peut-être les jambes. Elles fonctionnent encore mais j'ai perdu de la force. Quand le niveau est haut comme ça, c'est vraiment compliqué”.
Il lui reste une journée avant d’en terminer avec ce calvaire. “J’espère que ça va revenir sur le chrono pour terminer ce Tour de Suisse sur une bonne note”. Le Nivernais pense déjà à la “bonne coupure” qu’il fera après le Championnat de France, où il pense toujours disputer le chrono avant la course en ligne. “Je vais remettre les compteurs à zéro et repartir sur de bonnes bases pour la seconde partie de saison”. Lenny Martinez passera son mois de juillet en altitude, à Tignes (Savoie), avec la Vuelta en tête.