Decathlon AG2R DT « s’en sort bien »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Un bilan mi-figue mi-raisin au milieu des vergers de cerisiers d’Emilie-Romagne. Alors qu’elle a été sevrée du moindre Top 5 en pas moins de huit journées de course, l’équipe Decathlon AG2R La Mondiale pourrait laisser l’impression qu’elle est passée à côté de son Tour d’Italie Espoirs. Au premier abord du moins. Mais à y regarder de plus près, il y a tout de même du positif à retirer de cette semaine. “On s’en sort avec une dizaine de Top 10, ce qui reste relativement correct pour une première participation”, débute Alexandre Pacot. En effet, à une exception près, l’équipe a tous les jours placé un homme dans le Top 10 et le leader Léo Bisiaux a pris la 6e place du classement général final après avoir fait trembler le maillot rose, Jarno Widar, le dernier jour, tandis que Killian Verschuren termine aux portes de ce même Top 10 (voir classements).

“En ayant eu deux malades (Arthur Blaise et Oscar Chamberlain, NDLR), on peut dire que l’on s’en sort bien. L’équipe était prête, mais peut-être un peu moins prête que certaines autres grosses équipes comme Lidl-Trek, Visma ou Lotto-Dstny, poursuit le directeur sportif. Il y a quand même une petite frustration car Léo venait pour un Top 5. On espérait aussi une victoire d’étape avec plusieurs coureurs qui pouvaient y prétendre. On est toujours tombés sur plus fort que nous, collectivement ou individuellement”.

PLUS COMPLIQUÉ À QUATRE

Bien que les objectifs principaux n’aient pas été remplis, il reste donc de belles choses à retenir de ce Giro Next Gen. “Je tiens tout de même à féliciter les gars car ils ont tenu le coup après avoir pourtant perdu deux de leurs coéquipiers dès le début. Ils se sont remobilisés et se sont serré les coudes. On a réussi à bien passer ce coup dur”, se félicite-t-il alors qu’Arthur Blaise devait épauler ses leaders en montagne tandis qu’Oscar Chamberlain aurait pu servir de lanceur à Rasmus Pedersen pour les sprints tout en faisant parler ses qualités de rouleur dans la vallée pour les deux coureurs qui visaient le général. “On s’est débrouillés à quatre mais contre des collectifs de six, c’était compliqué”.

Alexandre Pacot assure avoir été épaté par la forme physique de Rasmus Pedersen, lequel était encore à l’attaque et au soutien (précieux) de Léo Bisiaux le dernier jour, sur un parcours pourtant très accidenté. “Pour un sprinteur et Flandrien, il était sacrément fort sur tous les terrains”. Le Champion de France Espoirs sur route, Noa Isidore, a “aussi fait un gros boulot” en aidant chaque jour le reste du groupe, tant pour les sprints que pour les arrivées au sommet, tout en parvenant à prendre la bonne échappée l’avant-dernier jour. “Le bilan est bon mais frustrant. En tout cas, je suis vraiment surpris de la densité du peloton. C’était du haut niveau. On sait ce qu’il nous reste à travailler”. Avec en ligne de mire, notamment, le Tour Alsace, le Tour de l’Avenir pour ceux qui seront sélectionnés par les différentes équipes nationales, ou encore Paris-Tours. “La saison est loin d’être terminée”.


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