Darren Van Bekkum a eu le temps de douter

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il a fait sensation en mai dernier en remportant la Ronde de l’Isard alors que personne, même dans sa propre équipe Visma-Lease a Bike, ne l’attendait à un tel niveau. Encore bon 6e de la Course de la Paix (Coupe des Nations Espoirs) depuis, Darren Van Bekkum passait au révélateur lors du Tour d’Italie Espoirs, la semaine passée. Avoir l’espoir de confirmer. “Même si Jorgen (Nordhagen) était là, je venais sur ce Giro pour jouer le général, je voulais me tester une nouvelle fois”, explique le Néerlandais après coup, pour DirectVelo.

Finalement, Jorgen Nordhagen a rapidement quitté l’épreuve, comme son compagnon de chambre Menno Huising, et la formation néerlandaise a dû se débrouiller à quatre. Seulement 29e à 4’21” de Jarno Widar au sommet du Pian della Mussa, Darren Van Bekkum a vite vu ses espoirs de bon classement général s’envoler. “La semaine n’a pas commencé comme je l’espérais puisque j’ai perdu beaucoup de temps lors de cette première arrivée au sommet. Ce n’était pas vraiment ce que j’espérais et clairement, j’ai douté”.

L'AVENIR SANS LE VAL D'AOSTE 

L'Espoir 4 s’est ensuite ressaisi en seconde partie de Giro.
“Sur la deuxième étape de montagne, j’ai voulu suivre le plus longtemps possible et ça a bien mieux marché avec cette 7e place. Je n’étais pas mécontent. Puis j’ai fait la course les deux derniers jours”, rappelle celui qui a pleinement contribué à la victoire d’étape de son coéquipier britannique Matthew Brennan dans les rues de Forlimpopoli. Alors, que retenir de ce Giro Next Gen ? “Quand tu gagnes à l’Isard, forcément tu as aussi envie de jouer devant sur les autres courses montagneuses du calendrier. Je me suis fait peur en début de course mais finalement, ce n’était pas si mal”.

Alors que la réserve de Visma-Lease a Bike a fait le choix de ne pas se rendre au Tour du Val d’Aoste, Darren Van Bekkum va, comme ses coéquipiers, se préparer en altitude au mois de juillet.
“L’idée, c’est de faire un bon Tour de l’Avenir. Et ce Giro était encore un bon test en vue de ce gros rendez-vous de l’été”.

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