Wouter Toussaint diminué physiquement
L'étape inaugurale du Tour du Val d’Aoste s’est nettement moins bien déroulée que la première bataille montagneuse du dernier Tour d’Italie Espoirs pour Wouter Toussaint. Seul coureur capable d’accompagner Jarno Widar et Mathys Rondel lors de la première grosse bataille du mois de juin, le Néerlandais a cette fois-ci coupé la ligne dans l’anonymat dans la station de Plaine Joux, à Passy (voir classement). “C’est un premier test et j’espère pouvoir suivre les meilleurs”, relatait-il pourtant auprès de DirectVelo quelques minutes avant de s’élancer depuis Saint-Gervais. En réalité, le grimpeur de la Wanty-ReUz-Technord est diminué physiquement. “Depuis ma chute au Giro, j’ai toujours quelques problèmes. Je suis touché au dos. J’espère que c’est résolu, je vais vraiment le savoir ici au Val d’Aoste, au fil des journées de course”.
Déjà à plus de trois minutes au général et sans doute hors-jeu pour la victoire finale, le longiligne - 1m81 pour 65 kg - athlète de 20 ans devrait rapidement se rabattre sur la “quête d’une victoire d’étape”, l’initial Plan B. “Le problème avec ce mal de dos, c’est que si je voulais que ça stoppe définitivement, il me faudrait du repos complet pendant quelque temps. Or, ce ne sera possible qu’au mois d’octobre”. En attendant, il va devoir composer avec. “J’ai quand même pu gérer à la maison car hormis le Championnat national, je n’ai pas couru depuis le Giro. J’ai pu me préparer tranquillement”.
Au sein de la réserve de Wanty, Wouter Toussaint cite également Tim Rex et Obie Vidts dans les couleurs capables de briller vers les hauts sommets du Val d’Aoste. Et ce mercredi, c’est l’Italien Simone Gualdi qui a escaladé le plus vite l’ascension finale, coupant la ligne en 15e position. Visiblement, la structure belge devrait avoir de nombreuses cartes à jouer et pourrait être l’une des grandes animatrices de cette 60e édition.