Au Val d’Aoste, le comité AURA a pu se tester avant l’Avenir

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

La semaine passée, le Comité Auvergne-Rhône-Alpes a pu aligner une sélection sur l’une des épreuves les plus réputées du calendrier international Espoirs : le Tour du Val d’Aoste (2.2U). Une préparation idéale pour le prochain Tour de l’Avenir. S’il s’est avéré impossible de décrocher de gros résultats pour les coureurs amateurs tricolores, ils ont tout de même joué leur va-tout à chaque fois qu’ils le pouvaient. Dimanche, lors de l’arrivée finale à Breuil-Cervinia, DirectVelo a tiré le bilan de la semaine avec Alban Comparat, à la tête du comité en Italie.

DirectVelo : Que retenir de cette participation du comité AURA au Tour du Val d’Aoste ?
Alban Comparat : Nos coureurs ont peu l’occasion de faire des courses 100% montagneuses. Cette année, il était vraiment très intéressant pour nous de se positionner sur le Tour du Val d’Aoste, un mois avant le Tour de l’Avenir, où les trois quarts des étapes seront pour les grimpeurs, comme ici. Les quatre dernières étapes seront terribles. Avec la présence de Bourg-en-Bresse et celle du comité au Val d’Aoste, on a pu mettre pas mal de régionaux sur ce front italien, c’est bien.

Il s’agissait donc d’un test grandeur nature, avec une sélection à aller chercher ?
Oui, plus ou moins. La plupart des coureurs présélectionnés pour le Tour de l’Avenir étaient présents ici. C’était un avantage. On veut mettre les gars au courant le plus tôt possible pour qu’ils puissent se préparer dans les meilleures conditions. L’avantage du Val d’Aoste, c’est que c’est presque un copier-coller du Tour de l’Avenir (la sélection a finalement été communiquée ce mercredi, voir ici).

« DES COUREURS QUI SENTENT BIEN LA COURSE »

Les cinq coureurs alignés au Val d’Aoste ont beaucoup souffert face à des grimpeurs de grande qualité. Quel discours leur tenir dans ces cas-là ? 
Quitte à péter, autant avoir tenté un truc avant (sourire). On a eu des opportunités. Les gars se sont fait plaisir même si sur les classements bruts, on pourrait penser qu’on a été transparents. On avait des coureurs qui sentent bien la course et on en a profité. Il fallait apprécier le moment malgré la difficulté des étapes et du niveau.

Es-tu satisfait de la semaine ? 
On savait qu’au général, on ne pouvait pas espérer grand-chose, même si Rémi (Arsac) est un bon grimpeur. Mais il sort des Juniors, il a besoin de temps. Il a manqué de réussite sur la quatrième étape mais il a montré des choses intéressantes. Baptiste (Tjota) a fait une belle étape en échappée aussi. Maël (Soranzo), Victor (Jean) et Eliote (Ponchon) ont été à l’offensive tous les jours aussi. On n’a pas loupé beaucoup d’échappées mais il nous en a manqué pour jouer avec les meilleurs. Sur la deuxième étape, Rémi (Arsac) était dans l’échappée mais il lui a manqué un peu de caisse pour tenir jusqu’au bout. On n’a pas forcément de regrets à avoir. On a été opportunistes. On s’est acclimatés en vue du Tour de l’Avenir. Pour nous, l’objectif est plutôt réussi.


 

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