Liam Walsh, « une bonne expérience » qui s'achève

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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En Alsace, Liam Walsh a disputé la dernière course de sa saison en Europe. Et pour ses derniers coups de pédale loin de ses terres, l'Australien a bien failli finir en beauté. Mais il a dû se contenter d'une 2e place à Sélestat, dernier acte du Tour Alsace. "C'était un bon effort de chacun. Les gars ont très bien bossé. Ils ont contrôlé l'échappée au début. Ils m'ont mis dans la meilleure position". Dans le sprint, tout ne s'est pas passé comme prévu, et c'est peut-être la raison pour laquelle il n'a pas pu lever les bras. "J'ai été un peu malchanceux dans le dernier rond-point à un endroit étroit. Je me suis retrouvé plus à l'arrière que ce que je voulais. J'étais en 20e ou 30e position. J'ai dû produire un effort très tôt à 600-700 mètres de l'arrivée pour me retrouver à une distance convenable".

Il lui a donc manqué un petit quelque chose pour aller doubler Noah Hobbs. "J'étais cuit. Mais j'ai quand même réussi à finir 2e au milieu des meilleurs sprinteurs. C'est la meilleure place que je pouvais obtenir au vu des circonstances", relativise-t-il. Le sociétaire du Team Bridgelane finit sa saison européenne avec le sourire. "Je n'ai pas de regrets. On a fait du mieux qu'on pouvait. Sam (Jenner) a gardé son maillot de meilleur grimpeur. Zac (Marriage) a fait du bon boulot à la fin pour m'accompagner. C'était un final chaotique et rapide". Il faut dire qu'avec des étapes difficiles jusqu'au dimanche, les sprinteurs ont attendu leur heure. "C'était tout pour moi. C'est dommage que je n'ai pas pu finir le travail. Avec l'équipe qu'on a et ce qu'il s'est passé dans le final avec la chute, c'est bien d'arriver si proche de la victoire".

« ÇA A EU UNE GROSSE INFLUENCE »

Quoi qu'il en soit, Liam Walsh aura réussi son passage en Europe, et notamment dans l'Hexagone. Au mois de mai dernier, le sprinteur a remporté Paris-Troyes en imposant sa pointe de vitesse devant le Stade de l'Aube. "Ça a été une belle course, ça a eu une grosse influence, c'était bien d'avoir gagné là-bas. J'ai aussi terminé 2e en Autriche il y a deux mois (au Tour de Haute-Autriche, NDLR). Il y a quelques bons résultats. J'apprécie la France", sourit-il. Mais il est temps de prendre un peu de repos. Car les Australiens ont eux commencé leur saison au pays depuis la fin d'année 2023. "J'ai été avec l'équipe australienne sur piste, ça a été à fond... J'ai eu le Championnat national sur piste, sur route, le Tour Down Under, une Coupe du Monde sur piste, le Championnat d'Océanie sur piste aussi", énumère-t-il.

Mais il a finalement été contraint au repos forcé. "J'ai eu une pause comme je me suis cassé la clavicule". Avec au passage deux côtes cassées. Un mal pour un bien puisqu'il s'est donc imposé à Paris-Troyes quelques semaines après, et il affiche encore une belle forme en plein été, au moment où tous les globe-trotters venus du bout du monde commencent à tirer la langue. "Ces trois-quatre mois en Europe étaient une bonne expérience. Je vais maintenant avoir une semaine de repos avec ma famille en Grande-Bretagne". Et cette fois-ci, ce sera un repos sans plâtres et opérations.

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