Alors que Cédric Keppens s'était imposé presque par surprise l'an dernier à Aubel-Thimister-Stavelot, le coureur d'Avia-Rudyco a souffert, ce dimanche, sur l'étape-reine de l'édition 2024, dessinée autour de Stavelot. Malgré cette mauvaise journée, il se veut positif d'autant qu'il a contracté le covid il y a trois semaines. "Les deux premiers jours, j'étais à l'avant. Je progresse quand même après un mois difficile. C'est même mieux que prévu", analyse-t-il au micro de DirectVelo.

Le Junior 2 craignait de payer la note sur la dernière étape. "Je me suis beaucoup entraîné pour compenser le retard à cause du covid. Du coup, je ne suis pas arrivé avec beaucoup de fraîcheur. Il n'y a pas eu de surcompensation qui peut arriver de temps en temps. Je savais qu'un résultat serait difficile d'autant que le niveau est énorme". Bien supérieur à l’an passé alors que la course s’était disputée en même temps que le Mondial de Glasgow. "L'an passé, je n'ai pas vraiment eu du mal face aux Juniors 2. J'ai gagné alors que je sortais d'une blessure au genou et d'une mononucléose”.

Cédric Keppens espère désormais monter en puissance. "J'ai eu de la malchance et des chutes en début de saison, ce qui a fortement impacté mes résultats. Je suis content de mes sensations et de mes prestations”. Il a gagné l'Étoile du Sud du Limbourg et a décroché plusieurs Top 10 au niveau UCI (voir sa fiche DV). “Mes données de puissance sont bonnes. Maintenant, il faut que je continue à travailler en vue d'obtenir une sélection pour le Championnat du Monde prévu à Zurich en septembre. Le Championnat d'Europe au Limbourg ne me convient pas trop”. En fin de semaine, il sera engagé sur la Flèche du Limbourg, avant de discuter de la suite de son programme avec son entraîneur. Malgré sa 61e place finale à Aubel-Thimister-Stavelot (voir classement), Cédric Keppens est donc dans la bonne direction.