Cette semaine, Amandine Fouquenet est de retour sur les routes du Tour de France. La plus grande course du calendrier n’avait pas réussi à la Bretonne l’an passé, et c’est le moins que l’on puisse dire. “J’étais tombée malade en arrivant sur la course. Je n’arrivais pas à manger et j’avais dû abandonner parce que je n’avais pas la force de continuer”. Incapable de suivre le peloton dans un modeste GPM en tout début de deuxième étape, elle avait trainé sa misère devant la voiture balai avant de poser pied à terre. Mais tout ça n’est désormais qu’un mauvais et lointain souvenir pour l’athlète d’Arkéa-B&B Hôtels, bien décidée à aller au bout de cette édition 2024, comme elle l’avait fait il y a deux ans. “J’ai terminé mon premier Tour et je compte bien terminer celui-là !”.

Face aux meilleures mondiales, la spécialiste de cyclo-cross sait qu’elle ne peut pas être très ambitieuse. “Je n’ai pas ciblé d’étape en particulier. On y va gentiment. Je suis ici surtout avec l’idée d’aider mes coéquipières”, concède-t-elle auprès de DirectVelo, à mi-Tour. “Je vais essayer de prendre une échappée, si ça peut aider l’équipe. Je suis venue ici pour ça. J’ai déjà été présente sur les deux premières étapes pour aider Michaela (Drummond) au sprint mais elle est tombée sur le deuxième sprint, alors qu’on n’a pas réussi à rester ensemble le premier jour. Je suis quand même assez satisfaite. On espère maintenant que ça va aller dans le bon sens pour notre leader Valentina (Cavallar) sur la seconde partie du Tour”.

Amandine Fouquenet sait que cette semaine face à un tel niveau peut encore lui faire passer un cap. “C’est toujours bien de pouvoir se battre contre elles. Ce n’est pas toujours facile de se faire une place, une fois que les trains se sont installés. Arkéa–B&B Hôtels a le statut d’une petite équipe donc c’est difficile de s’imposer”. Il va falloir continuer de se battre pour se faire une place, jusqu’à dimanche.