Tour de l'Avenir - Et. 2 : Les réactions
Ludovico Crescioli (Italie) a remporté, ce mardi, la deuxième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Mouchard (Jura) et le Plateau d'Hauteville (Ain) sur une distance de 170,2 kilomètres. Il a devancé dans un sprint à deux Ole Theiler (Allemagne). Matthew Brennan (Grande-Bretagne) complète le podium. Henrik Breiner Pedersen (Danemark) reste leader du classement général (voir classements). Aller à la réaction de : « C'est parti très vite, mais ça a mis du temps à se faire. Au bout de 80 kilomètres, j'en ai remis une dans le grimpeur et c'est sorti tout de suite. On était d'abord trois, quatre autres coureurs sont rentrés. Joshua Golliker a mis le bazar dans l'échappée. Il n'a pas roulé. Alors je lui ai dit : "Si tu ne roules pas, je ne roule pas non plus". Vu comment il marchait au Tour du Val d'Aoste, on n'allait pas non plus l'emmener dans un fauteuil. Il a laissé une cassure et devant ils sont partis à trois. Ensuite, on a dû réagir et boucher le trou. On a bien mis dix bornes à rentrer. C'était un peu des efforts dans le vide et ça a condamné l'échappée. Ça nous a tous mis dans le rouge. « Nous avions une bonne chance d’aller au bout car nous avons eu quatre minutes d’avance. On a essayé de maintenir le plus possible l’écart mais on n’a pas réussi. Il fallait essayer, la coopération aurait pu être meilleure dans l’échappée. Je préférais prendre un coup d’avance car les coureurs du classement général pouvaient s’attaquer dans la dernière montée et je n’aurais pas pu être en mesure de suivre. Il y aura trop de cols pour moi lors des prochains jours, mais j’essaierai de repartir en échappée ». « C’était une très dure journée. Le départ était très nerveux jusqu’à ce que l’échappée se forme. Après c’est allé très vite pour revenir sur ce groupe de tête. C’était difficile dans la dernière montée. Mes coéquipiers ont accompli du bon boulot.
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Arrivé au pied de la dernière bosse, j'ai coincé, surtout avec la chaleur. J'ai basculé comme j'ai pu et je me suis rangé. Je suis déçu du scénario, parce que c'était quand même une belle échappée. On aurait pu profiter d'être devant, surtout qu'on avait un bel écart au début. Mais c'est comme ça. Le bilan reste quand même positif, parce qu'il fallait quand même être costaud pour être devant. Le but était d'aller faire un résultat à l'arrivée, mais on n'a pas pu jouer plus que ça. Maintenant, la montagne arrive. Je pense que demain, je vais passer une sale journée. Il va falloir s'accrocher. Après, je vais essayer d'aider les gars au maximum. J'aurai plus un rôle d'équipier ».
Je souffrirai certainement ces prochains jours dans la montagne mais j’ai des coéquipiers pour le général qui pourront peut-être récupérer le maillot jaune. Simon Dalby a de bonnes chances demain, il est en bonne forme, il a été maillot jaune l’an passé. Pourquoi pas essayer de garder mon maillot vert mais le principal sera d’aider mes collègues ».