Théo Leveque évoluera au sein de la formation Vendée U la saison prochaine, après avoir passé un an dans les rangs de Dinan Sport Cycling. Lauréat en Élite Nationale sur le Trophée de l’Essor dès le deuxième week-end de course de la dernière saison, il a connu un coup de moins bien dû à une succession de chutes, mais a su se remobiliser et bien terminer la saison. Le coureur de 20 ans revient sur cette année 2024 pour DirectVelo.

DirectVelo : Dans quel état d’esprit avais-tu commencé la saison 2024 ?
Théo Leveque : J’étais assez confiant avec la saison que j’avais faite en Espoir 1, qui n’était pas trop mal pour une première année. C’était encore une année de découverte, mais je ne m’attendais pas à faire de bons résultats dès le début de saison. Avec le bloc que j’ai fait l’hiver, entre les stages et les tests hivernaux, j’ai senti que j’avais passé un gros cap. Mes ambitions se sont un peu élevées après le stage de janvier en Espagne. Je m’étais mis comme objectif de gagner une Élite Nationale dans la saison, ce que j’ai réussi à faire dès le deuxième week-end de course. J’étais confiant et j’ai fait un gros début de saison avant un coup de moins bien après Manche-Atlantique. 

« MOINS PRÉSENT MENTALEMENT »

Comment expliques-tu ce passage à vide ?
J’ai enchainé pas mal de chutes, j’ai été contraint de couper pendant une longue période. J’ai enchaîné sept week-ends de suite où je suis tombé, ce qui a entraîné des casses de matériels. Après les chutes je fais souvent trois jours de repos donc la forme n’était pas top. J’étais aussi moins présent mentalement donc j’avais de l’appréhension pour le placement, je ne voulais pas retomber sur les plaies.

Le bilan de ta saison reste-t-il tout de même positif ?
Je suis satisfait, oui, je ne m’attendais pas à faire une saison comme celle-là. Forcément, j’aurais aimé gagner plus de courses mais les deux Élites Nationale que je gagne font plaisir (il s’est imposé sur une étape de l’Estivale bretonne au mois d’août, NDLR). C’est un bon bilan de fin de saison. Je n’ai pas gagné en Classe 2 mais ce sera l’objectif l’an prochain.

« JE PEUX COMPRENDRE »

Et ce sera sous les couleurs du Vendée U…
Je connaissais Jason (Yon Snoeck) car c’était mon directeur sportif chez Sojasun l’année dernière. Il m’a parlé du projet et ça m’a tout de suite donné envie. J’ai postulé après cet échange avec lui, j’ai passé des entretiens et au final ça s’est fait. Le projet de la Vendée U est le meilleur pour évoluer, je pense.  Après mon début de saison, je pensais forcément passer au niveau au-dessus mais avec la grosse période creuse que j’ai eu je me suis dit que ça n'allait pas être possible. Je peux comprendre qu’un manager d’équipe qui voit un coureur marcher puis avoir un gros coup de moins bien ne trouve pas cela rassurant. C’est mieux d’avoir quelqu’un de régulier toute la saison. Je suis très content d’intégrer le Vendée U.

Que représente cette équipe dans ton esprit ?
C’est comme tout le monde dit, une deuxième famille. On a déjà fait le premier stage de cohésion en octobre. Les conditions dans lesquelles on évolue sont incroyables. Je pense que ça va être sympa. J’espère pouvoir aller chercher le plus de victoires possibles et performer en Classe 2. Collectivement, j’espère qu’on s’amusera tous ensemble et qu’on ira chercher un maximum de résultats.