Michel Callot : « Important de voir que j'ai la confiance de la majorité des clubs »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Michel Callot a été réélu président de la Fédération française de cyclisme ce mardi midi avec la majorité des voix des clubs et des délégués des comités régionaux et départementaux (lire ici). Celui qui entame son troisième, et donc dernier mandat, a commenté son score en conférence de presse en début d'après-midi. "C'était important pour moi d'être majoritaire dans ces deux corps électoraux. Il démontre le lien très fort qui existe avec ces comités territoriaux, et c'était important, malgré une campagne agressive, de voir que j'ai la confiance de la majorité des clubs". Il est aussi revenu sur la demande de commission d'enquête parlementaire sur le déroulement de l'élection émise par le mouvement "La fédé pour tous" qui soutenait Teodoro Bartuccio. "C'était un outil de communication, à la suite de communiqués de déstabilisation. Ceux qui me connaissent savent que je suis quelqu'un d'intègre. C'est dommage, ça jette l'opprobre sur notre fédération, regrette-t-il. Ça fait partie de ces campagnes plus modernes".

Pour ce dernier mandat, Michel Callot veut suivre deux axes. D'un côté, "arriver au bout de la modernisation de nos flux financiers, déjà entrepris avec la Société Hopscotch pour permettre à nos clubs d'organiser plus facilement. Passer d'une fédération pauvre à une fédération plus à l'aise financièrement pour aider sa base". Et de l'autre "laisser un héritage puissant après le Super Championnat du Monde 2027 pour boucler ce qu'on a entrepris dans le domaine sociétal et que les clubs s'emparent de ces thèmes". Tout en gardant un œil sur le gravel, "le phénomène à ne pas manquer dans ces prochaines années".

Avant 2027, il y aura le Mondial 2025 au Rwanda pour lequel plusieurs fédérations nationales ont déjà averti qu'elles allaient réduire la voilure en raison des coûts du déplacement (lire ici). La FFC a pris les devants, annonce Michel Callot. "Nous avons pris nos dispositions en amont pour ne pas subir les effets de l'inflation. Nous serons au complet  à Kigali, en fonction de la compétitivité des coureurs le moment venu".

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