Lorenzo Marasco commence à bien connaître la Coupe du Monde à Namur et son circuit autour de la Citadelle où il était dimanche dernier. “Je venais ici pour la troisième fois. Il ne fallait pas trop se faire enfermer au début“, indique au micro de DirectVelo le sociétaire de Sebmotobikes CX Team qui a aussi pu échanger lors de la reconnaissance avec ses coéquipières Perrine Clauzel et Electa Gallezot pour avoir la meilleure trajectoire sur le fameux dévers.

Mais le Lorrain de 26 ans est parti sixième ligne et s’est vite retrouvé dans la nasse dans l’entame en montée. “Il y a eu un petit cafouillage. Au bout de 300-400 mètres, ça s’est resserré et j’ai dû poser pied à terre. Deux-trois mecs se sont accrochés. J’ai vite perdu contact“. Il admet “avoir eu du mal à se mettre dedans dans les deux-trois premiers tours“. Puis il s’est repris en main et était plus détendu dans les parties techniques. “Au fur et à mesure, ça allait de mieux en mieux. Je prenais de plus en plus de risques et je remontais. Je tournais plus ou moins comme les autres mecs“.

« JE VIENS MOURIR AUX PORTES DU TOP 30 »

En fin de compte, Lorenzo Marasco a terminé 31e à Namur (voir classement), au même rang que l’année dernière. “Je viens mourir aux portes du Top 30. Cependant, je suis satisfait parce que je n’avais pas couru les deux week-ends précédents. J’en ai profité pour me reposer et refaire des kilomètres“. Depuis octobre, il a commencé sa formation pour le DEJEPS à Dijon. “Je n’ai pas les meilleures dispositions pour m’entraîner les semaines où je suis au CREPS, mais je fais avec, ça me plaît vraiment“.

Malgré tout, il a obtenu, il y a un mois, son premier podium en se classant 2e sur une épreuve UCI à Dielsdorf en Suisse. “Ma première partie de saison est assez bonne, même si j’espérais peut-être un peu mieux“. Désormais il lorgne sur le Championnat de France à Pontchâteau. “Je vais essayer de faire moins de courses que les années précédentes pour ne pas arriver cramé là-bas“.