Avant de venir à Besançon ce dimanche, Léo Bisiaux ne sortait pas d’un grand week-end à Hulst (lire ici) et Zonhoven. “La semaine dernière, j’étais pas mal déçu. On a rediscuté de ce qui allait et ce qui n’allait pas. On a fait des choix différents de la saison dernière. Aujourd’hui, il n’y a pas d’affolement. Je sais que je suis dans les temps de passage qu’on attend avec l’équipe“, estime au micro de DirectVelo le sociétaire de Decathlon AG2R La Mondiale CX qui n’a pas pu obtenir mieux qu’une 7e place sur le circuit de la Malcombe (voir classement). “Honnêtement, je n’ai pas pris un immense plaisir, ce n’était pas forcément les conditions que je préférais. C’était un peu trop technique. Je n’étais vraiment pas assez fort pour jouer devant“.

Le coureur de 19 ans ambitionnait autre chose. “Forcément, ce n’est pas facile quand tu viens ici en étant Champion du Monde Juniors et que tu fais un fond de Top 10 en Espoir“. Mais il voit quand même des aspects positifs. “J’ai pris un départ plutôt bon. J’ai été un peu moyen au premier virage. J’aime bien faire ma course tout seul et gérer à mon rythme. C’est ce que j’ai réussi à faire, j’étais à peu près tout le temps tout seul. Physiquement, je sens que ça va de mieux en mieux au fur et à mesure des cross même si ça ne se ressent pas forcément sur la place“. 

Léo Bisiaux, 4e du dernier Championnat du Monde U23 à Tabor, garde sa ligne de conduite et son cap vers le Mondial à Liévin. “Il faut avoir en point de mire le Championnat du Monde. On sait pourquoi et comment on bosse. On doit passer par là pour continuer à travailler“. Avant le Championnat de France à Pontchâteau, il ne participera à aucune épreuve. “Je vais être à la maison et m’entraîner. Cette année, on a décidé de réduire les courses. J’ai une saison en WorldTour qui m’attend. Le cyclo-cross n’est plus forcément une priorité numéro 1. Il faut faire des choix“.