Bastien Tronchon : « Si je suis à 100%... »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Bastien Tronchon avait vu juste. “Hier (samedi), je n'étais pas super. Je pense qu'aujourd'hui (dimanche), ça va être compliqué aussi”, confiait-il à DirectVelo avant de prendre le départ de la Faun-Drôme Classic, une épreuve qu'il n'a pas terminée. Malade, le puncheur de Decathlon AG2R La Mondiale était loin de son meilleur niveau en Drôme-Ardèche. “C'est vraiment dommage parce que ce sont des courses qui me conviennent bien ici”.

« VRAIMENT PROMETTEUR »

Le 5e du Tour Down Under effectuait sa reprise en Europe. Après l’Australie, il est parti une dizaine de jours en Espagne pour préparer la suite de la saison. “J'ai bien pu me préparer pour les grosses courses à venir. J'ai bien bossé, ça allait très bien mais malheureusement, avec la nourriture espagnole, j'ai fait une petite intoxication alimentaire. Ça a été, je pense, le petit stress psychologique en trop sur cette grosse période d'entraînement”.

Malgré ce petit coup d’arrêt, il est en pleine confiance grâce à sa très belle performance sur le Tour Down Under. “C'était la première fois que j'avais le leadership avec l'équipe. Je pense que j'ai montré qu'elle pouvait me faire confiance sur les gros objectifs que je me fixe. C'était une vraie question, et ça s’est très bien passé. J'avais même de super sensations après l'Australie, peut-être même encore meilleures. Donc, c'est vraiment prometteur”.

« MA COURSE PREFÉRÉE »

Bastien Tronchon va enchaîner deux rendez-vous majeurs de sa saison, les Strade Bianche et Milan-San Remo. “L’idée est d’être performant sur ces deux courses. Les Strade, c’est ma course préférée. J'aime les chemins, ainsi que le fait que ce soit une course très dure, longue, qui se joue à l'usure et avec beaucoup de dénivelé. Ça me fait rêver”. Le Savoyard a découvert l’épreuve disputée en Toscane l’an passé. Il avait terminé 25e malgré un problème mécanique. “J'ai cassé ma poignée. Je n'avais plus de vitesses ni de frein arrière dans les 25 derniers kilomètres”. De quoi lui donner de grandes ambitions pour cette édition 2025. “Je pense que je peux faire de belles choses si je suis à 100%...”.

Pour Milan-San Remo, il s’agira de sa grande première. Et là aussi, le terrain semble adapté à ses qualités de puncheur. “Ça va être assez spécial avec 300 kilomètres. On va voir ce que ça donne sur une si longue distance. C'est un effort all-out avec les grands messieurs du vélo à l'arrivée”.

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