Cette fois, la victoire est au bout. Après trois Top 5 depuis le début du mois de mars, Clément Van Eycken a concrétisé ce dimanche en s’offrant le Grand Prix de Cintegabelle (voir classement), deuxième manche de la Coupe de France N2. “Je ne m'attendais pas à autant… C’est vraiment un bon début de saison. Gagner en Élite était un objectif cette saison, le faire en Coupe de France, c'est encore mieux”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo.

DEUX COUREURS DANS LA BONNE

La course organisée par le GSC Blagnac VS 31 a été longtemps indécise. Leader de la Coupe de France N2, l’UC Pélussin Loire Pilat voulait être prudente dans un premier temps. “Le but n'était pas d'être actif d'entrée même si avec la pluie, ça pouvait se faire tôt. On voulait suivre les coups avec plusieurs grosses équipes. On savait que la course allait être longue, avec un circuit très usant”, indique le futur lauréat.

Son équipe, grâce notamment aux jumeaux Thomassin, Maxime et Théo, ou Lorris Gery, n’a jamais été à contre-temps dans les deux premiers tiers de course. C’est finalement en arrivant sur la seconde boucle que le bon coup a pris forme, après 100 kilomètres de course. Le club du Pilat joue sur du velours avec à l’avant deux garçons, Clément Van Eycken et Lorris Gery, dans un groupe de huit puis sept éléments. L’Auvergnat a parfaitement manœuvré dans le final. “On avait vu à la reconnaissance qu’il fallait débrancher dans le dernier virage, passer en tête et tout donner après. Il y a eu une accélération à 800 mètres, j'ai directement pris la roue. Je me suis retrouvé alors 2e et à 200 mètres, j'ai vraiment tout mis pour essayer de ne pas me faire dépasser et de prendre le virage le plus vite possible”.

« C’EST VRAIMENT ÇA QUE J’AIME »

Grâce à sa victoire, qui suit sa 5e place sur la première manche, la Vienne Classic, il prend les commandes du classement individuel de la Coupe de France N2. Il n'en fait pas une fixation à ce jour. “Je n'y ai pas encore réfléchi plus que ça”, reconnaît-il. En revanche, le coureur de 22 ans reconnaît que son équipe va désormais faire du challenge de régularité un objectif.

Arrivé en 2023, il se régale au sein de l’UC Pélussin Loire Pilat. “On a vraiment une bonne équipe, on est une bande de potes. On court en équipe chaque week-end. N'importe qui peut se sacrifier pour les autres. C'est vraiment ça que j'aime dans cette équipe”. Et ses résultats s'en ressentent.