Panache : Ce qu'ils ont fait

JULIEN ANTOMARCHI (VC LA POMME MARSEILLE)

Février : Il est dans la bonne échappée sur le GP Souvenir Jean Masse, mène la chasse derrière Thomas Rostollan dans la première ascension du Régage puis est éliminé de la course en tête après avoir heurté une barrière de sécurité dans une descente. Il se rattrape le week-end suivant en devenant le seul amateur vainqueur d'étape aux Trois jours de Vaucluse. Le samedi, il lance le bon coup, décroche Thomas Bodo du trio échappé, puis bat Freddy Bichot au sprint. Le lendemain, il est de nouveau devant, pour s'assurer le maillot vert et celui par pois.

GUILLAUME BONNAFOND (CHAMBERY CF)

Février : Au km 40 des Boucles du Sud Ardèche, le Drômois se lance dans une contre-attaque solitaire qui durera 33 kilomètres. Le peloton le reprend mais Bonnafond sera encore cité à plusieurs reprises sur radio-tour. Au km 112, il prend notamment place dans un groupe de costauds lancé à la poursuite d’Olivier Grammaire. Une quarantaine de coureurs reviendront sur eux. Malgré ses multiples fugues, Bonnafond, 20 ans, termine à une honorable 16e place, sur cette épreuve classée en 1.2.

Mars : Présent dans la première vraie échappée du jour, il rate pourtant le bon coup sur Annemasse-Bellegarde et retour. Il repart dans un groupe à la poursuite de l’échappée à 110 kilomètres de l’arrivée, et mettra plus de 50 kilomètres à revenir. Bonnafond est le seul coureur du contre à rentrer. Il ne pourra rien en revanche sur l’attaque décisive de Sébastien Grédy.

Avril : Une nouvelle fois infatigable. Face aux professionnels, sur le Rhône-Alpes Isère Tour, Bonnafond a enchaîné les kilomètres en échappée. Sur la deuxième étape, il part dans un groupe royal, avec Vogondy (Agritubel), notamment. Il reste alors 75 kilomètres. 50 kilomètres plus loin, un groupe de cadors opèrent la jonction avec l’échappée. Dérangère (SCO Dijon) en ressort aussitôt, et Bonnafond réussit alors à l’accompagner. Il ne pourra suivre le Dijonnais, et le voit partir à huit kilomètre de l’arrivée.

Mai : Sur la quatrième étape de la Ronde de l’Isard, il tente le tout pour le tout. A plus d’une minute au général, Bonnafond attaque dès les premières rampes du col de Port en compagnie d’une dizaine de coureurs. Il s’isole avec Julien Guay (Vendée U) dans la descente. Ils passeront en tête les deux cols suivants, Agnès et Latrape. Dans le dernier col, la Core, il distance au train son compagnon d’échappée. Plus personne ne reverra Bonnafond qui s’impose à l’arrivée avec plus de trois minutes d’avance. Il fait coup double, étape et général.
Pendant le Tour des Pays de Savoie, Bonnafond n’aura pas passé plus de 50 kilomètres dans le peloton en trois jours de course, et 202 km en échappée pendant le week-end. Il chute dès le départ de la première étape et rate de ce fait la bonne échappée composée d’une trentaine de coureurs. Bonnafond ne baisse pas les bras et part à la poursuite de l’échappée. Il mettra plus de cinquante kilomètre à reprendre les fuyards. Le lendemain, il s’échappe dans une descente de col après 25 km de course. Pendant plus de 80 km, avec l'aide de toute son équipe présente dans l’échappée, il prendra plus de trois minutes d’avance au peloton dans la vallée. Guillaume Bonnafond conclut le travail à la Toussuire et s’empare du maillot de leader. Le dernier jour, rebelote cette fois en montée après toujours 25 km de course. Il s’envole seul pour revenir sur les échappées, qu’il n’aura aucun mal à lâcher dans le col du Granier pour aller gagner sa deuxième étape et le Tour des Pays de Savoie.

Juillet : A un peu moins de 130 kilomètres de l'arrivée, il sort dans un contre avec une vingtaine de coureurs. Bonnafond passera tout le reste de la course en tête alors que l’échappée perd ou gagne des coureurs au fil des kilomètres. A 30 kilomètres du but, il ressort du groupe de tête en compagnie de Marycz et Craven (Team Fidibc.com). Le coureur de Chambéry CF n’arrivera pas à se défaire des deux coureurs, et devra se contenter de la deuxième place.

BRICE FEILLU (CC NOGENT-SUR-OISE)

Mai : A l’occasion de la Coupe de France du mois de mai, La Classique de Sauveterre, Feillu sort du peloton au kilomètre 43 pour ne plus jamais le réintégrer. Il rentre seul sur l’échappée qui s’est formée quelques kilomètres plus tôt. A 50 km de l’arrivée, il ressort du groupe de tête en compagnie de trois autres coureurs. A 20 km, il ressort de ce groupe de 4, alors que le peloton revient fort sur l’échappée qui ne possède plus que 20’’ d’avance. A 10 km du but, tous les coureurs intercalés sont repris, Feillu continue son périple seul avec un peloton lancé à ses trousses. Alors que le profil, une succession de faux plats montant ne lui ait pas favorable, en plus de résister au peloton, Brice Feillu se paye le luxe d’accroître son avance jusqu’à 40’’. Il remporte cette manche de coupe de France en ayant passé pas moins de 120 km échappé.

Juin : Au matin de la deuxième étape des Boucles de la Mayenne, Feillu est annoncé souffrant mais on le retrouve dans la première tentative de fugue. Le futur coureur d’Agritubel sent le bon coup en prenant, en compagnie de 19 autres coureurs, l’échappée à 109 kilomètres de l’arrivée. A 52 kilomètres de la ligne on assiste à une attaque conjointe, de courte durée, des frères Feillu. Le cadet des Feillu retente sa chance, cette fois en solitaire, à 10 kilomètres du but. Il restera deux kilomètres seul en tête avant d’être repris par le reste de l’échappée.

JULIEN FOUCHARD (COTES D’ARMOR CYCLISME)

Avril : Dans la troisième étape du Tour de Bretagne, il s'échappe avec deux autres coureurs, dès le km 0. Il sera le dernier du groupe à rendre les armes après avoir mis un point d'honneur à franchir la côte de la Vallée Verte en tête, après 78 km de course. Déjà la veille, il avait tenté sa chance tout seul dans le dernier tour de circuit.

Mai : Sur la première étape du Tour du Haut-Anjou, il s’échappe durant 20 km en cours d’étape avec Anthony Murillo (Blois CAC 41). Lors de la troisième il remet ça. Il sort du peloton en compagnie de trois coureurs, à la poursuite de Loïc Desriac (Albi VS) qu’ils reprendront assez rapidement. Les cinq hommes de tête seront repris à moins de 20 km de l'arrivée, et auront passé près de 70 km en échappée.

Septembre : Dès les premiers kilomètres du Grand Prix de Blangy, il multiplie les tentatives d’échappées. Julien Fouchard n’est jamais très loin de la tête de course durant toute l’épreuve, et semble déchaîné dans le final. Le champion de France universitaire sort seul à une quinzaine de kilomètres du but, mais il est rapidement repris. Fouchard ne s’avoue pas vaincu et retente sa chance, cette fois, en contre derrière Samuel Plouhinec (Team Perche Agem 72) et Laurent Bourgeois (VC Lyon Vaulx-en-Velin). Mais seul Julien Fouchard n’arrive pas à rentrer et se voit même repris par le groupe des « costauds ». Il aura été aux avant poste pendant toute la course.

BLEL KADRI (ALBI VS)

Mai :
Sur la Coupe de France, Kadri tente en coup de force à 8 km de l’arrivée. Il sort en compagnie de Mombaerts (CM Aubervilliers 93) à l’occasion du dernier GPM. Il dépose son compagnon d’échappée pour se rapprocher de Feillu. Mais, Kadri est peut-être sorti trop tard pour rentrer sur le coureur de Nogent qui était également le plus fort ce jour là. Kadri décroche la 2e place.
Le lendemain, sur la 1ere étape du Tour du Haut-Anjou, Blel Kadri sort en contre avec 4 coureurs dont Cousin. Ils rentrent sur la tête. Quand Cherruault sort du groupe, Kadri part à sa poursuite avec 8 autres coureurs, une fois de plus avec Jérôme Cousin. A 60 km de l’arrivée, ils sont 9 en tête, très vite rejoints par deux autres coureurs. A 4 km du but, Kadri essaye de repartir seul mais se fait reprendre avant la flamme rouge par ses 10 anciens compagnons de fugue. Au sprint, Kadri prend la 4e place.
Sur la 1ere étape de la Ronde de l’Isard, Blel Kadri sort en contre derrière le groupe Smukulis, avec Mickaël Damiens son coéquipier dans un premier temps, puis se retrouve seul, par la suite il est rejoint par un petit groupe avant de se retrouver à nouveau seul avec le peloton qui le garde en respect à 150m. En tout il aura passé une trentaine de minutes intercalé.
Il s’empare le lendemain du maillot de leader en étant le plus fort à Goulier-Neige. Un maillot jaune qu’il ira défendre en personne en passant des relais en tête de peloton. Ce qui ne sera pas suffisant pour le conserver.

Juillet : Bien placé au général grâce à une échappée le premier jour, Blel Kadri tente le tout pour le tout sur la dernière étape du Kreiz Breizh Elites. A 19 kilomètres de l’arrivée, Kadri sort en compagnie de Rouxel. Le coureur du BIC 2000 peinera à passer des relais au futur coureur d’AG2R-La Mondiale. Kadri est intenable. Sous le déluge, Blel Kadri s’offre l’étape et le classement général. il aura été échappée sur trois des quatre étapes.

THOMAS LEBAS  (AVC AIX-EN-PROVENCE)

Mars : Au Grand Prix de Saint-Etienne Loire où les attaques sont incessantes, Lebas est toujours bien placé. Il sort une première fois en contre à 85 kilomètres de l’arrivée. Il attaque à nouveau à 58 kilomètres du but et revient rapidement sur la tête de course. A 40 km de l’arrivée, il ressort d’un groupe de huit coureurs en compagnie du Russe Ivanov. Lebas, qui lâche rapidement le Russe, sera repris par les trois coureurs qui monteront sur le podium, Micula Dematteis, Pawel Wachnik et Mateusz Taciak. Le lendemain, Thomas Lebas remet ça sur Annemasse-Bellegarde et retour où il passe toute la journée en tête dans un groupe d’échappés. Au final, il réussit à rentrer pour la deuxième fois du week-end dans le top 10.

Mai : Au Tour du Périgord, il est l'un des tout premiers attaquants du jour. Mais, l'échappée ne prend pas et Lebas ressort quelques kilomètres plus loin. Souvent à l'avant de l'échappée, c'est après une trentaine de kilomètres de course alors le peloton est sur les trousses de l'échappée que Lebas part seul au profit d'une descente technique. Il s'offre un tour de circuit (14 km), seul en tête. Lebas se fait reprendre par un groupe de 10. Mais, cette échappée ne tardera pas de se faire revoir. Il ressort avec un autre groupe, qui ira jusqu'au bout. Probablement diminué par le nombre de coups dans lesquels Lebas a sauté tout au long de la course, il termine 8e à l'arrivée.
4 jours après, à la Classique de Sauveterre, manche de la Coupe de France des clubs Thomas Lebas prend "la bonne" à 130 km de l'arrivée. A 70 km du terme de la course il ressort du groupe avec Feillu, Mainard et Branaa avant de se faire reprendre à 13 km de la ligne.

Septembre : Dès les premiers kilomètres de la Polymultipliée Lyonnaise, l’Aixois se retrouve à l’avant. Les échappées se succèdent et lui est toujours là. A une soixante de kilomètres de l’arrivée, on le pense définitivement distancé dans la course à la victoire quand il lâche prise dans la principale difficulté du jour. Mais il profite de la descente pour rentrer sur le groupe de tête au prix d’un violent effort. Les tours s’enchaînent et Lebas retrouve des couleurs. A 31 bornes de la ligne, il tente même de prendre les devants dans la descente. Trop juste, il devra céder face aux costauds qui l’accompagnaient : Taciak (CC Etupes), Roger (AVC Aix-en-Provence), Luminet (CR4C Roanne) et Antomarchi (VC La Pomme Marseille).


BENOIT LUMINET (CR4C ROANNE)

Juin : Aux Championnats de France, l’expérimenté coureur roannais est à l’origine de la première échappée, composée de cinq, puis sept coureurs. Le peloton les laissera devant durant quinze kilomètres. Mais Luminet repart à l’attaque et emmène avec lui Aurélien Ribet (AVC Aix-en-Provence) puis huit autres coureurs. A 70 kilomètres de l’arrivée, Péraud accélère le rythme, et Luminet ne tarde pas à rentrer avec Feillu (CC Nogent-sur-Oise) et Jeanroch (Orléanais). Le groupe de tête, qui s’était étoffé, explose à moins de trente kilomètres de l’arrivée. Benoît Luminet se retrouve dans un premier contre, et tentera tout pour revenir jusqu’à deux kilomètres du but. Où plusieurs coureurs le reprennent. Il devra se contenter d’une « modeste » 13e place après avoir été devant toute la journée.

Juillet : Lors de la deuxième du Tour du Pays Roannais, Luminet montre qu’il est de retour en grande forme. A 70 kilomètres de l'arrivée, il est le seul coureur de Roanne présent dans un groupe de 17 échappés. 10 kilomètres plus loin, il fait exploser le groupe dans une côte. Seuls les costauds arriveront à accrocher les roues du Roannais. Au sprint, Luminet s’incline face à David Tanner. Après un contre-la-montre décevant, Benoît Luminet semble avoir fait une croix pour le classement général. Mais il n’a pas rendu les armes. Sur la dernière étape, il attaque dans la descente, située au pied de l’ultime GPM, à mois de 25 kilomètres del la ligne. Il creuse rapidement les écarts. Son coup de force lui permet de remporter l’étape et surtout le classement général.

GAEL MALACARNE (COTES D'ARMOR CYCLISME)

Avril : A 100 km de l'arrivée de la dernière étape, il s'échappe dans un groupe de six, puis cinq. Sur le circuit final de Dinan, avec Jean-Marc Bideau, il résiste au Hollandais Bol avant d'être revu par le peloton dans le dernier tour.

Juin : Sur la première étape des Boucles de la Mayenne, le futur stagiaire de Bretagne-Armor Lux est présent dans la bonne échappée qui prend forme à 105 kilomètres de l’arrivée. Tout au long de la fugue de ces treize coureurs, il sera un des plus actifs. Malgré plusieurs tentatives, le Breton n’arrive pas à sortir du peloton lors de la deuxième étape. Le lendemain, Gaël Malacarne s’échappe à 145 kilomètres de l’arrivée en compagnie de sept coureurs. Il tente sa chance seul à 22 kilomètres du but et se fait reprendre par le peloton 10 kilomètres plus loin.

GATIS SMUKULIS (VC LA POMME MARSEILLE)

Février : Le Letton avait soif de revanche. Passé à côté l’an dernier des Boucles Sud Ardèche alors manche de la Coupe de France amateurs, Smukulis a pris ses responsabilités. A 33 kilomètres, il porte une violente accélération et sera suivi par le seul Nicolas Inaudi (Apiflo Vacances). Le coureur de la Pomme Marseille distance son adversaire dans la principale difficulté du jour, la côte du rocher du Sampzon. Il reste alors 17 kilomètres. Personne ne reverra Smukulis.

Avril : Gros numéro sur la première étape du Tour de Bretagne. Plus de 80 km devant, tour à tour, seul, dans un groupe de 13, puis à deux. Le coureur de La Pomme est le plus actif dans cette échappée. Il se fait revoir avec Benoît Geoffroy dans le dernier kilomètre.

Mai : Sur la 1ère étape de la Ronde de l’Isard, Smukulis passe les 50 premiers kilomètres à "squatter" les dernières places du peloton. A 105 km de l’arrivée, il tente une première fois de sortir du peloton avec deux autres coureurs. Aussitôt repris, les 3 retentent le coup, emmenant avec eux un 4e homme. A 30 km du but le Letton part seul et creuse très vite des écarts importants avec ses anciens compagnons d’échappée, les reléguant à l’arrivée à respectivement 1’58’’ pour son dauphin et à 2’22’’ pour le 3e de l’étape. En 30 km, Gatis Smukulis n’a jamais faibli et les écarts creusés n’ont jamais cessé de croître.

Juillet : Sur le Trophée des Champions, manche de la coupe de France, le Letton est intenable. Il pointe pour la première fois le bout de son nez à 147 kilomètres de l’arrivée. Smukulis passera toute la journée devant. Il tente à plusieurs reprises de casser l’échappée de 17 coureurs. A 20 kilomètres de la ligne, il ouvre la route avec son coéquipier Tanner et Blanquefort (Top 16 Cyclisme). Des coureurs reviennent de l’arrière. Mais Gatis Smukulis est encore dans le final quand ils ne sont plus que six à se jouer la victoire. Il termine 5e.

Septembre : Omniprésent sur le Tour du Gévaudan, le guerrier letton attaque sur la demi-étape du dimanche matin, puis contrôle chaque tentative. La veille, il avait affiché une forme rayonnante jusqu'à la grave chute de son coéquipier David Tanner dans une descente. Il est d'ailleurs l'un des principaux coureurs à l'actif de l'arrêt du peloton, pour prendre des nouvelles du blessé que beaucoup, alors, imaginaient mort. L'un des plus beaux geste de la saison !
Le peloton reparti, presque à froid, dans une ascension, Gatis Smukulis attaque avec Antomarchi, Taciak et Feillu.

ARTHUR VICHOT (CR4C ROANNE)

Mars : Au Grand Prix de Vougy, on a vu que lui. A plus de 100 kilomètres de l'arrivée, il fait déjà partie d'une échappée, mais elle n'ira pas loin. Un peu plus loin, il ressort et revient sur l'homme de tête avec quatre autres coureurs. Encore une fois, l'échappée ne vivra pas longtemps. A 85 km de l'arrivée, il sort avec son coéquipier Benoît Luminet. Ils sont repris et il repart une énième fois, cette fois avec trois autres coureurs. A plus de 70 km de l'arrivée, il part seul à la faveur de la première ascension de la côte de Parra. Il sera repris 50 km plus loin par un groupe de contre attaque. Mais Vichot repart encore, avec trois autres coureurs. Ils sont repris à 14 km de l'arrivée. Dans le final, Wachnik sort et file vers la victoire. Derrière, Vichot sort une dernière fois avec Nicolas Boisson et va chercher la 2e place. Malgré les tempêtes de neige, Arthur Vichot aura attaqué un nombre incalculable de fois.
Sur Annemasse-Bellegarde et retour, il sort à 115 km de l’arrivée et prend place dans la bonne échappée. Il n’arrivera à suivre Sébastien Grédy lorsque celui-ci porte l’attaque décisive à 40 kilomètres de l’arrivée. Vichot prend la 8e place à l’arrivée après avoir passé sa journée devant.

Avril : Arthur Vichot a attendu la dernière heure de course pour se mettre en évidence au Grand Prix de Nogent-sur-Oise. A 45 kilomètres de l'arrivée, il se trouve pour la première fois en tête de course, dans un coup comprenant 11 coureurs. Il ressort seul de ce groupe, avant d’être repris par une vingtaine de coureurs. Le Roannais repart et emmène dans sa roue son coéquipier Bessy, Siskevicius (VC La Pomme) et Buividas (CC Etupes). Ce sera le bon coup. Il les laissera partir à 13 kilomètres du but, et se classera 9e sur la ligne.

Août : Au Circuit des 2 provinces, Vichot n’est jamais très loin de la tête. En contre ou en échappée, son nom est cité très tôt sur les ondes de radio-tour. Il est définitivement dans le bon coup à une cinquantaine kilomètres de l’arrivée. L’échappée perd des hommes au fil des kilomètres, et le coureur du CR4C Roanne est toujours là. Quand Buividas (CC Etupes) porte son attaque à six kilomètres de la ligne, Arthur Vichot n’a pas de peine à revenir. Quatre coureurs se jouent la victoire… Vichot est le plus véloce, et sans doute le plus fort. Lors des championnats de France de l’Avenir, Vichot court tout l’après-midi en contre. Absent dans l’échappée des 21, le coureur, seul ou accompagné, peine à boucher son retard sur le groupe de tête. Vichot arrive finalement à rentrer à 5 kilomètres du but. Mais, il est déjà trop tard pour reprendre Arnaud Courteille. Arthur Vichot grâce à un sprint rageur devient vice-champion de France.

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