L’EC Saint-Etienne Loire a engagé six coureurs en vue de la saison prochaine, à savoir : Damien Bréthoux, Camille Chancrin et Etienne Mandier (Saint-Vulbas CC), Silver Schultz (VC Bressan), Julien Sevin (EC Montmarault-Montluçon) et Thibaud Taboury (Chambéry CC).
14 coureurs de première catégorie composeront l’équipe première dirigée depuis l'été par Maxime Larue et Nicolas Moulard.

www.directvelo.com vous propose de retrouver ci-dessous un communiqué envoyé par le club stéphanois, où on retrouve notamment le mot du président Gilles Mas, et également des mini-interviews de deux recrues, et deux échos concernant le club.

Le mot du président, Gilles Mas :
"Cette période automnale correspond à une transition entre le chaud de l’été et le froid de l’hiver. Pour le monde du vélo, c’est la fin de la route au profit du cyclo-cross, mais aussi la période où se joue en coulisses 2009. Pour les dirigeants, entraîneurs, mécanos et autres acteurs de l’ECSEL, c’est le travail de l’ombre. Recrutement, accueil des jeunes, matériel, budget se finalisent à cette période.
La volonté que nous avions émise de nous tourner vers la jeunesse se concrétise. Nous serons probablement l’une des plus jeunes équipes de DN1, mais c’est un choix collectif, un pari sur l’avenir. Jeunesse à tous les niveaux. Nos directeurs sportifs Maxime Larue et Nicolas Moulard. Nos éducateurs avec à leur tête Matthieu Rivory, sans oublier nos coureurs, avec par exemple cinq de nos six recrues qui ne totalisent qu’un siècle en ajoutant leurs âges. Nos efforts ont également porté sur notre école de cyclisme, car nous tenons à notre particularisme qui est avant tout d’être un club formateur. Nos effectifs dans les catégories jeunes ont gonflé avec l’arrivée d’enfants attirés par notre sport pourtant tant décrié. Nous devons être à la hauteur pour les recevoir dans les meilleures conditions et les faire progresser au quotidien, tout en inculquant notre esprit club. Et quand je dis esprit club, je pense à l’ambiance créée par tous les bénévoles qui œuvrent sans compter pour l’ECSEL.
Je pense à tous ses parents qui ont entrouvert un jour la porte du club pour amener leur progéniture et qui aujourd’hui répondent présents quand nous les sollicitons. Je pense aussi à tous nos fidèles partenaires, publics ou privés, qui nous donnent les moyens financiers ou matériels de poursuivre notre action.
Au-delà des écrits et des paroles, on a pu le vérifier lors de diverses organisations, comme symboliquement lors de la montée Kivilev avec la montée des enfants et celle des invités. Aujourd’hui, l’ECSEL, c’est 130 licenciés. Au-delà des résultats sportifs, poursuivre dans cette voie et avoir du plaisir à venir à l’ECSEL sera pour nous tous, la plus belle victoire pour la saison 2009."

PRESENTATION DE DEUX DES SIX RECRUES :

Etienne Mandier (ex-Saint-Vulbas CC), 21 ans

Peux tu te présenter ?
J’ai 21 ans, je possède un bac STL et un BTS en  analyse biologique, et j’ai travaillé un an sur le  secteur d’Ambérieu, avant d’arrêter pour me consacrer au vélo l’an passé. Pour cet hiver, j’ai retrouvé un job en attendant d’attaquer la saison sous mes nouvelles couleurs. J’ai toujours fait du  sport, mais j’ai commencé le vélo seulement en juniors à Ambérieu où je suis resté deux saisons. Puis j’ai rejoint Saint-Vulbas pendant également deux ans, et aujourd’hui me voici à Saint-Etienne.

Pourquoi le choix de l’ECSEL ?
Damien Bréthoux et Camille Chancrin qui étaient avec moi à Saint-Vulbas ont signé ici, et j’ai eu plusieurs contacts avec Maxime Larue sur les courses et j’ai trouvé intéressant son projet. Repartir avec la jeunesse, refonder un groupe cohérent avec un noyau dur. En plus, rejoindre un club de DN1, c’est synonyme de haut niveau et de participer à de belles courses notamment celles à étapes que j’affectionne. Je pense que c’est le club qui me correspond le mieux pour la saison prochaine.

Quels sont tes points forts ?
Je suis plutôt rouleur sprinteur. La montagne, ce n’est pas trop mon truc, même si j’ai beaucoup progressé l’an passé. J’aime bien la chaleur, et j’aimerai bien essayé la piste. Mes qualités de finisseur m’ont permis de remporter chaque année une course.

Tes ambitions ?
Progresser et faire au moins aussi bien que l’an passé. Gagner des courses. Après suivant ma progression, on verra la suite de ma carrière sportive.

Tes références dans les pelotons ?
A part le Tour, je ne suis pas particulièrement le cyclisme, mais j’apprécie la façon de courir de Valverde ou Basso, sans ses problèmes, enfin des puncheurs, des combattants qui correspondent à ma façon de faire du vélo, même si je ne suis pas un leader comme eux, car je suis tout jeune dans le vélo.

Thibaud Taboury (ex-Chambéry CC), 19 ans

Le Savoyard Thibaud Taboury est un spécialiste de cyclo-cross, régulièrement sélectionné en équipe de France.

Peux tu te présenter ?
J’ai 19 ans, je suis originaire de Saint-Etienne de Cuines dans la vallée de la Maurienne. Je suis en terminale STG à Tezenas du Montcel et pensionnaire du pôle de Saint-Etienne.  Je suis venu au vélo grâce à ma famille avec un père et une mère qui faisaient plutôt du cyclotourisme et un frère qui faisait de la compétition. J’ai toujours aimé le vélo, même si je faisais du ski en compétition, avant d’avoir un terrible accident avec une triple fracture. J’ai galéré pendant un an et j’ai du faire beaucoup de vélo dans le cadre de ma rééducation et c’est là que j’ai vraiment accroché avec le cyclisme.

Pourquoi le choix de l’ECSEL ?
Je fais ma 4e année au pôle espoirs de Saint-Etienne, j’ai donc grandi un petit peu à côté de ce club qui m’a toujours fait envi. Ca correspond à une progression logique. En venant dans ce club, je sais que je vais participer à des courses plus intéressantes. En plus, je suis content qu’une personne comme Maxime Larue ait repris les commandes de ce club. Depuis que je suis minimes, j’ai toujours couru avec Camille Chancrin, et Damien Bréthoux je le connais depuis deux ans du pôle. Ce sont des garçons que j’aime bien.

Quels sont tes points forts ?
J’aime les courses dures. Je ne suis pas taillé pour la montagne même si j’ai toujours bien passé les cols. J’ai une préférence pour le cyclo-cross à la route, mais aujourd’hui, la route me plait de plus en plus, notamment avec les courses à étapes. Le vélo dans ces conditions devient de plus en plus intéressant.

Tes ambitions ?
En premier lieu bien m’intégrer au club et à l’équipe. Ensuite, sportivement mon objectif est de rester première catégorie sur route et briller sur certaines courses. En cyclo-cross, mon objectif est de confirmer ma place au niveau national et de progresser au niveau international.

Tes références dans les pelotons ?
Dans le peloton professionnel, je n’ai pas vraiment de modèle, à part peut-être Paolo Bettini. Mais avec toutes les histoires de dopage, je prends du recul par rapport à ce milieu. Il y a tellement de surprises que je n’ai plus trop confiance. C’est malheureux pour un cycliste de dire des choses comme cela, mais à force, il y a beaucoup de suspicion, et les médias ne font rien pour arranger les choses. Le vélo ne va pas vers de grands jours au niveau de l’image.

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Michel Peyrache à l'heure de la retraite

Il y a un âge pour tout, notamment pour la retraite, même si celui-ci fait débat actuellement. Pour Michel Peyrache, les trois coups ont sonné et il a quitté ses fonctions de salarié de l’ECSEL. Depuis son arrivée au club en septembre 2006 il a œuvré pour la bonne marche du club et apporté toute son expérience pour régler plusieurs dossiers délicats. Toujours derrière ses coureurs, prêt à donner un dernier conseil, Michel Peyrache peut savourer sa nouvelle vie et entre deux voyages… reprendre son costume de bénévole.