Olivier Le Gac : « J’ai envie de franchir un cap »

Dans moins dix jours, Olivier Le Gac débutera sa première saison avec les Espoirs au sein de sa nouvelle équipe, le Brest Iroise Cyclisme 2000, en DN1. Avant d’aborder sa première course de l’année, à Chantonnay (14 février) sur le Circuit des Plages vendéennes, il a confié ses espérances à www.directvelo.com et évoqué son expérience au sein de la Fondation de la Française des Jeux.

DirectVélo : Cette saison sera ta première chez les Espoirs, comment l’appréhendes-tu ?
Olivier Le Gac : J’ai envie de franchir un cap cette année car le niveau en Espoirs est plus élevé que celui des courses juniors. J’aurais à cœur de bien faire, d’aider l’équipe pour marquer des points sur la Coupe de France. J’espère que cela va bien se passer. Je commencerai à Chantonnay avec le BIC et après j’irai au Pays Basque en stage avec l’équipe de France du 17 au 24 février. Ensuite, j’enchaînerai avec la Route Bretonne et toutes les classiques en Bretagne. J’aimerais bien faire le Tour de Bretagne aussi cette année. Pour un Breton, elle fait rêver. Mais bon, le niveau est très élevé et les meilleurs coureurs de l’équipe seront là-bas. Il faudra voir où je me situe.

« J’ai beaucoup de choses à apprendre encore »

Pour 2012, l’équipe de France Espoirs c’est aussi un objectif ?
C’est sûr que ça serait une grande satisfaction. Il y a beaucoup de belles courses à faire comme le Tour des Flandres... Après, c’est ma première saison, il a quatre années chez les Espoirs donc je ne serais pas déçu si je ne suis pas en équipe de France dès cette saison. J’ai beaucoup de choses à apprendre encore.

Tu as sans doute du être très sollicité par les équipes de divisions nationales. Pourquoi avoir fait le choix de venir au BIC ?
Je suis tout d’abord Breton (sic). Et puis, mon grand frère Laurent a été coureur au BIC 2000 (de 2007 à mars 2011, NDLR) donc je connaissais les membres de l’encadrement de l’équipe et plusieurs coureurs. Je suis aussi en STAPS à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest, donc c’était plus simple pour moi de rester dans le coin.

« La forme est meilleure depuis le stage avec la FDJ-BigMat »

Tu as intégré la Fondation de la Française des Jeux à l’automne. Peux-tu nous expliquer comment cela s’est passé ?
En fait, l’année dernière j’avais fait un petit stage de 2-3 jours avec eux avant Paris-Roubaix pour apprendre à passer les pavés, comme je ne connaissais pas. À ce moment, Frédéric Guesdon était le parrain du Club Bretagne Juniors, donc il avait fait le lien avec la Française des Jeux. Puis, j’ai parlé avec Yvon et Marc Madiot au fil de la saison et j’étais très intéressé par la Fondation. Ça c’est fait comme ça !

Tu as signé pour deux ans. Qu’est-ce que la Fondation va t’apporter ?
Oui, j’ai signé un contrat pour deux ans, reconductible si tout se passe bien. J’ai une bourse qui me permet de concilier mes études en même temps avec le cyclisme de haut-niveau. J’avais envie de continuer mes études, certains arrêtent malheureusement après leurs années juniors. Je suis parti pour trois ans, j’espère bien avoir ma licence. Bien sûr, j’ai un emploi du temps adapté pour pouvoir aller rouler l’après-midi. Je vais suivre des cours avec d’autres classes et certaines pratiques sportives sont incompatibles avec le cyclisme donc je ne les fais pas.

Que retiens-tu du stage en Corse avec la FDJ-BigMat ?
Effectivement, avec Geoffrey Millour, mon coéquipier qui a aussi intégré la Fondation, nous avons fait un stage avec eux en Corse il y a trois semaines (NDLR : du 12 au 17 janvier). C’était une très bonne expérience, tout s’est très bien passé. Nous avons eu la chance d’apprendre plein de choses et de voir le fonctionnement d’une équipe professionnelle aussi. Maintenant, la forme est meilleure depuis le stage. Évidemment, nous n’avons pas eu les mêmes charges d’entraînement car les pros étaient à une semaine du début de saison. Donc nous avons adapté nos sorties, même si nous roulions parfois 5 heures. Finalement nous avons bien progressé en montant des cols, c’était assez nouveau pour moi car en Bretagne nous n’avons pas trop de longues bosses ! Ce stage est tout bénéfique. J’ai pris beaucoup de plaisir, avec un beau soleil en plus !

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki d'Olivier Le Gac.

Crédit Photo : Laetitia Le Roux

 

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