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Passé professionnel à l’intersaison au sein de l’équipe Cofidis, Rudy Molard se faisait une joie de prendre très vite part aux courses avec ses nouveaux coéquipiers. Mais, l’ancien coureur du CC Etupes, âgé de 22 ans, a été victime d’une mononucléose qui l’a profondément retardé dans sa préparation. Présent en Bretagne le week-end dernier pour les deux manches de Coupe de France, le Rhodanien nous a raconté ses premiers mois de coureur professionnel avant le départ de la Flèche d’Emeraude dimanche.

« Cet hiver, j’ai souffert d’une réactivation virale de mononucléose au mois de janvier. Malheureusement, cette maladie m’a empêché de m’entraîner correctement, et j’ai dû me contraindre à reprendre qu’au mois de février.
Ces quelques mois n’ont pas été simples à gérer, surtout lors des stages de l’équipe où je voyais tous les copains faire de longues sorties en vélo… alors que j’avais encore beaucoup de mal à monter un escalier ! Ce moment fut vraiment compliqué d’autant que cet environnement professionnel est tout nouveau pour moi.

« La forme revient bien depuis la Classic Loire-Atlantique »

Mais, j’ai été bien encadré par le staff de l’équipe, j’ai été intégré très vite. Je remercie d’ailleurs le médecin de l’équipe, Jacky Maillot, qui m’a donné de précieux conseils et également Vincent Villerius, l’entraîneur. Ce dernier m’a concocté un programme d’entraînement spécial que j’ai suivi à la lettre. Je me suis forcé à rester au repos, à respecter les consignes qui m’ont été prodiguées. C’était indispensable pour bien revenir. J’ai repris avec un bon cycle foncier au mois de février alors que tout le monde redémarrait les courses. C’était ça le plus contrariant. Finalement, la forme revient maintenant bien, surtout depuis la Classic Loire-Atlantique.

« Plutôt satisfait au sommet du col de l'Ospédale »

Ces deux épreuves de Coupe de France, la Route Adélie de Vitré et la Flèche d'Emeraude, constituent en fait mon quatrième véritable week-end de course, et je sais que je monte en puissance. Sur le Critérium international, j’ai terminé 31e au sommet du Col de l’Ospédale, j’étais plutôt satisfait. Cette performance est vraiment encourageante. Vendredi sur la Route d’Adélie (27e, NDLR) je me suis senti encore un peu juste sur un parcours éprouvant et long de presque 200 km.

« Je reste confiant pour la suite de la saison »

Néanmoins, je vais de mieux en mieux. Pour le moment, je ne vois pas trop de différences entre les courses professionnelles et les courses des amateurs, si ce n’est que les attaques sont beaucoup plus fortes et rapides. J’observe plus un changement de rythme que de vitesse. Maintenant, comme ma préparation a été retardée, j’ai espoir de retrouver mes pleines sensations au début de l’été et de faire de belles choses sur le Tour d’Autriche notamment. Avant cela, il y a dès ce mardi le Circuit de la Sarthe, puis Paris-Camembert. Je reste confiant pour la suite de la saison (sourires). »

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com