Ville de Saguenay - Et. 1 : Le résumé
C’est par un sprint massif que s’est conclue la première des quatre étapes disputées dans le cadre de la Coupe des Nations-Ville de Saguenay, jeudi. Le Kazakh Arman Kamyshev a rallié la ligne d’arrivée le premier. Il a de justesse devancé le Danois Patrick Clausen, qui s’empare néanmoins du maillot de jaune de leader en vertu de bonifications en temps, qui lui confère une mince avance de deux secondes devant le vainqueur de l’épreuve. L’Italien Thomas Fiumana est quant à lui venu compléter le podium.
"Ça a été une journée difficile. Il y avait beaucoup de vent, la pluie était gênante et il a donc fallu ralentir le rythme vers la fin", a confié le gagnant, par voie d’interprète. Dans la dernière partie du dernier tour, j’ai attaqué plusieurs fois pour rester bien placé en vue du sprint." Deuxième au général l’an dernier, il entrevoit d’un bon œil ses chances de triompher cette année. Il s’agit d’ailleurs d’un but avoué.
C’est sous un ciel incertain que les 88 partants ont entamé les 140,7 kilomètres de course empruntant les rues de l’arrondissement de Jonquière. Tôt en course, une échappée de trois coureurs a vu le jour. Le trio fugitif a toutefois été rattrapé avant le premier des sept passages à la ligne. Quelques attaques ont été portées durant les deux tours suivants, mais sans succès durable.
À mi-course, deux compétiteurs se sont extirpés du peloton. Ces derniers ont rapidement été rejoints par quatre cyclistes partis à leur poursuite. Le groupe de tête a toutefois dû capituler face à un peloton qui a considérablement augmenté le régime. Avec moins de 40 kilomètres à compléter, plusieurs on tenté leur chance, mais dans le tour décisif, l’ensemble des fuyards avait finalement réintégré le groupe principal. Une chute survenue dans les derniers kilomètres a miné les chances de certains et teinté l’issue de l’épreuve qui s’est finalement décidée au sprint final. Longue de 151 kilomètres, la deuxième étape se disputera, vendredi, à La Baie.
Communiqué et photo de l'organisation - Remerciements à Catherine Barbeau.