Pacher s’est bien préparé pour le Tour des Pays de Savoie
Présent sur le Tour d’Eure-et-Loir Espoirs le week-end dernier en compagnie de ses coéquipiers de l’Entente Sud Gascogne, Quentin Pacher avait déjà en tête le Tour des Pays de Savoie (2.2) dont le départ a été donné hier à Chambéry. Sélectionné par Bernard Bourreau en Equipe de France pour la première fois, l’Aquitain a à cœur de réaliser une belle performance sur cette épreuve au profil très montagneux. "C’est ma première sélection sous le maillot tricolore et je débute sur une course qui devrait me convenir. J’ai plutôt un profil de grimpeur", déclare-t-il à www.directvelo.com. Sa récente 10e place au classement général de la Ronde de l’Isard (2.2U) atteste de ses qualités en montagne, même s’il a peiné à les démontrer (lire par ailleurs). Echappé presque tous les jours, il a retrouvé un moral de gagneur dans les Pyrénées. "La Ronde de l’Isard m’a permis de me situer en haute montagne véritablement. L’année passée, j’avais enchaîné les pépins physiques en me cassant la main et le poignet en début de saison et en chutant une semaine avant le départ de l’Isard sur la Vuelta al Bidasoa. La chance tourne maintenant et j’ai pu amorcer une bonne préparation pour la suite de la saison", évoque le coureur âgé de 20 ans qui a terminé 3e du Championnat régional d’Aquitaine.
Un stage autour de Foix pour enchaîner les cols
Etudiant en DUT Techniques de communication à Toulouse et intégré au Pôle espoir de la Ville Rose, Quentin Pacher est néanmoins à 1h30 de la montagne. "Les cols ne sont pas mes routes d’entraînement quotidiennes mais j’essaie tout de même d’aller un maximum dans les Pyrénées, notamment ces derniers temps en prévision du Tour des Pays de Savoie", indique-t-il. Avant de venir en Beauce, il a d’ailleurs réalisé un mini stage de deux jours à Foix chez l’entraîneur de son équipe, Alexandre Abel, dans l’objectif de trouver le bon coup de pédale. "Le but était de faire des kilomètres et d’enchaîner les cols avant le Tour d’Eure-et-Loir, puis de bien récupérer de mes efforts les jours suivants", raconte le Girondin. Il a notamment fait l’impasse sur la dernière étape de l’épreuve fédérale espoirs, d’autant que les conditions climatiques pluvieuses n’étaient pas à son avantage. "Cela aurait été le jour de trop", avoue-t-il.
Et même s’il ne connaît pas les routes alpestres, il est arrivé plutôt confiant avec l’équipe de France sur le prologue chambérien, qu’il a terminé à la 21e place. « Je découvre l’épreuve dans son intégralité. Les profils sont très durs, ça va être une course très difficile et l’enchaînement des difficultés sera à prendre en compte durant 4 jours », fait-il remarquer. Bien qu’il se soit déclaré "fatigué" au sortir du Tour d’Eure-et-Loir dimanche dernier, le programme préparé par son entraîneur personnel, Germain Riberprey, qui le suit depuis qu’il est au Pôle espoir de Toulouse, devrait lui permettre d’être en forme ces prochains jours. "Les sensations sont meilleures avec les effets de la surcompensation, je dois être prêt pour les trois jours difficiles qui nous attendent".
« Ma sélection n’est qu’une étape »
Il espère maintenant profiter de sa première sélection en équipe de France et démontrer ses capacités. "J’y croyais sans trop y croire mais je suis content, même si ce n’est pas une fin en soi… après il faudra confirmer, ce n’est qu’une étape", affirme-t-il lucide. Il retrouve là les frères Le Lavandier (Sojasun espoir-ACNC) qu’il connaît bien puisque les Bretons sont de la même génération que lui. "Nous avons un bon collectif et de quoi faire de belles choses", ajoute-t-il.
Ensuite, il partira aider son équipe l’Entente Sud Gascogne sur les Championnats de France de Saint-Amand-les-eaux, une épreuve qu’il ne vise pas particulièrement. "J’irai pour Yoan Verardo surtout, notre sprinteur", annonce-t-il. Ses prochaines échéances seront le Challenge national espoirs à Mareuil et Vertillac puis en août le Tour des Pyrénées (2.2).
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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com