Le Tour de l'Avenir 2012 a été présenté ce mardi au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes (Ain). www.directvelo.com a profité de l'occasion pour évoquer cette future édition avec Bernard Bourreau, sélectionneur de l'équipe de France Espoirs.

DirectVélo : Que t'inspire le parcours du Tour de l'Avenir 2012 ?
Bernard Bourreau : C'est un parcours équilibré. Après le prologue, il y a trois étapes plutôt plates. Cela va donner le tempo. Les difficultés arriveront progressivement. Mais il est sûr que c'est un Tour de l'Avenir réservé aux grimpeurs avec trois arrivées au sommet. De plus, il n'y a pas de contre-la-montre. 

Vous venez de repérer le parcours...
Oui, nous avons profité du stage aux Carroz d'Arâches (Haute-Savoie) pour repérer le parcours. Le coureurs ont notamment monté le col du Télégraphe qui précédera l'arrivée à Valloire (5e étape, NDLR). Ce ne sera donc pas vraiment une arrivée au sommet. Mais il n'y aura pas de grands changements au niveau des écarts entre le passage au Télégraphe et l'arrivée. Les coureurs ont fait également les cols de la Madeleine et des Saisies, qui seront à monter lors de la 6e étape. Il y aura une grosse sélection dès la Madeleine. Il fait 21 kilomètres, c'est très long pour des coureurs espoirs. 

« Le collectif, c'est notre force »

N'est-il pas intéressant d'aligner un sprinteur avec trois étapes plates ?
A la condition que le coureur puisse servir ensuite en donnant un coup de main à l'équipe. S'il ne sert à rien... Il y aura quand même après ces trois étapes trois journées dans la montagne. 

Warren Barguil sera le leader de l'équipe de France ?
Warren (Barguil) est un atout de l'équipe de France, c'est sûr. Mais il faut d'autres cartes pour avoir avant tout un groupe fort. Le collectif, c'est notre force. Il ne faudra pas attendre le pied de chaque dernière montée pour bouger sinon ça ne va pas marcher avec par exemple les Colombiens. Il faut les piéger. On ne peut pas les laisser faire leur cinéma dans la montagne. 

Crédit Photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com