L’équipe de l’Armée de Terre était venue en nombre sur la Melrandaise, épreuve d’ouverture de la saison en Bretagne. Déjà en forme sur l’Essor basque, c’est l’un des plus jeunes de l’équipe qui s’est imposée sur l’épreuve toutes catégories, arrivant main dans la main avec son coéquipier Benoît Sinner. Derrière eux, Alexis Bodiot complète un podium 100% militaire. Avant de quitter Melrand pour la Gacilly et le départ de la Route bretonne ce dimanche, le vainqueur âgé de tout juste 20 ans, et ancien sociétaire d’Argenteuil Val de Seine 95, a répondu aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Avec quelles ambitions t’es-tu présenté sur cette épreuve bretonne plutôt relevée ?
Christopher Piry : Aujourd’hui, c’était une course spéciale pour moi car l’an dernier j’avais déjà été devant. J’étais très motivé en venant ici. D’autant que ma préparation c’était plutôt bien passée. La semaine dernière j’ai pris la 6e place au général du Trophée de l’Essor basque, donc je suis plutôt dans une forme correcte, il s’agissait de concrétiser.

« Ma première victoire chez les Elites »

Les classiques bretonnes sont des épreuves qui peuvent te convenir alors ?
Ici, le parcours me convient plutôt bien déjà de prime abord, c’est assez vallonné et pour ma première année en première caté avec l’Armée de Terre en 2012, je m’y étais senti à l’aise... Avec Benoît on a passé la ligne ensemble. Surtout, je suis vraiment très content car c’est ma première victoire chez les Elites. J’ai plus d’ambitions que l’an passé c’est certain après une saison plus de découverte en DN1.

Finalement, la course s’est rapidement décantée puisqu’au km 15, la bonne échappée s’envolait déjà...
Oui. Comme l’an passé, cela s’est joué dans les premiers kilomètres. Nous étions six de l’Armée de Terre. Nous avons bien collaboré avec le Guidon Chalettois et l’UC Cholet 49 eux aussi en surnombre dans l’échappée de 20 coureurs. Je me sentais un peu moins bien en début de course, alors nous avons discuté avec mes coéquipiers et la décision fut prise que je ferai les grimpeurs.

« J’étais tétanisé »

Qu’est-ce qui a fait que tu t’es mieux senti par la suite ?
En fait, au début de la course, j’étais tétanisé. Au fil des kilomètres, je me suis réchauffé surtout (sourires) et ça a été beaucoup mieux. Et dans la dernière bosse du circuit final nous sommes sortis à trois avec Benoît (Sinner) et Alexis (Bodiot)... (ce dernier ayant remplacé Jason Rousseau au pied levé, NDLR). Puis, nous avons fait le dernier tour tous les deux avec Benoît.

Demain (aujourd'hui) place à la Route bretonne. L’équipe de l’Armée de Terre fait figure d’épouvantail. Te sens-tu prêt à récidiver avec le collectif ?
On va prendre le départ comme à chaque course, pour la gagner. Si on peut recommencer... eh bien, on recommencera !

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com