Mickaël Larpe a expliqué hier mardi pourquoi il avait eu recours au dopage, devant le tribunal correctionnel d'Angoulême (Charente).

Trois autres prévenus comparaissaient, Sébastien Larpe, lui aussi ex-coureur amateur, le père des deux garçons, et un ancien infirmier militaire.

Larpe, 27 ans, 2e du Grand Prix de Plumelec en 2009, explique s'être dopé à l'EPO et à l'hormone de croissance à partir de l'été 2009 : "L'équipe Cofidis m'avait contacté. Je voulais avoir des résultats. [...] J'étais fou. J'étais pris dans mon truc. Il n'y avait personne pour me dire d'arrêter."

Il explique qu'il ne se dope plus à l'heure actuelle. "J'ai de meilleurs résultats aujourd'hui que quand je me dopais", affirme-t-il à l'audience, rapporte la Charente Libre.

Larpe est actuellement coureur au club de Super U Maritime-A.PO.GE Cycliste. Cette saison, il compte déjà deux victoires, une étape du Trophée de l'Essor et Châteauroux-Limoges. Il pointe en deuxième position du Challenge DirectVélo.

Le procureur a requis contre lui deux ans de prison avec sursis -comme pour l'ancien infirmier militaire-, un an contre son père et six mois contre son frère. Ils pourraient également être privés de toutes compétitions pendant un an. Ils seront fixés le 9 avril prochain.

Mickaël Larpe avait été contrôlé positif à l'EPO en mars 2010 alors qu'il était professionnel. Après avoir purgé une suspension, le Charentais a repris la compétition en février 2012.

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Crédit Photo : Marine Grolier - www.marinegrolier.fr