Une victoire libérerait Benjamin Olivier
Benjamin Olivier a senti cet hiver que sa saison 2012 lui avait permis de passer un nouveau cap. "Physiquement j’encaisse bien mieux les charges d’entraînement. Depuis le début de saison j’ai eu un gros calendrier, j’ai senti que je progressais de semaine en semaine, avec de belles places d’honneur", dit-il à www.diretvelo.com. Fin mars, il a été conforté lors de l’enchaînement Grand Prix de Saint Etienne - Annemasse-Bellegarde. "Ce sont deux très belles classiques et y marcher m’a rassuré," confie celui qui a terminé 7e puis 13e.
Une belle journée à Liergues
Le 14 avril, il a pris la 5e place du Grand Prix Serra-Delorme à Liergues, une épreuve organisée par son club. Ce jour-là, le VC Caladois a placé huit coureurs dans l'échappée de 22. Les Rhodaniens avaient décidé la veille de durcir la course dès le départ. L'Auvergnat déclare : "Ce fut vraiment une belle journée. On ne s’est pas posé de questions. On a foncé même s’il restait 150 kilomètres. C’était un peu comme un gros coup de poker. Personnellement j’ai vibré tout au long de la journée avec les nombreux encouragements."
Dans le final, avec son coéquipier Blaise Sonnery (2e), il n'a pu faire la différence. "Après avoir passé 100% de la course en tête ; il nous en a certainement manqué un peu dans le final pour l’emporter", concède-t-il.
Une groupe très homogène
Pour sa troisième année au sein du club de DN2, il apparaît désormais comme un des leaders. Même si selon lui, chacun a sa chance et qu'il existe une confiance mutuelle dans l'équipe. Benjamin Olivier juge le groupe très homogène. "Bien sûr avec mes résultats, il m’arrive d’être protégé sur certaines courses. Mais on ne me met jamais de pression particulière. Après c’est certain que quand tes coéquipiers se sacrifient pour toi en faisant le début de course à fond, tu te dois de ne pas les décevoir. L’affect est très important au VC Caladois avec le staff. Les bénévoles sont fabuleux et font tout de façon très professionnelle. On a envie de réussir également pour eux", affirme-t-il.
Retrouver le chemin de la victoire
Benjamin Olivier a fait le choix de toujours privilégier ses études. Ce que ne regrette pas ce titulaire d'un Master Marketing et Communication des Services. "On m’a souvent dit que le cyclisme était un sport à maturité tardive. Je vais sur mes 25 ans mais j’ai l’impression que c’est seulement ma deuxième année à vraiment faire du vélo", lâche-t-il.
Il rapporte avoir l’impression d’apprendre et de progresser de jour en jour sur la façon de s’entraîner ou encore d’aborder les courses. En 2013, il aimerait retrouver le chemin de la victoire. Son dernier succès remonte à 2010. "Je suis sûr que ça pourrait me libérer mentalement et m’ouvrir alors d’autres possibilités", termine-t-il.
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Crédit Photo : Marine Grolier - www.marinegrolier.fr