Bram Van Broekhoven, le grimpeur de poche d'Ovyta-Eijssen

15e du Giro del Friuli Venezia Giulia (2.2) et 21e de la Ronde de l'Isard (2.2U), Bram Van Broekhoven a réussi ses deux premiers grands tours depuis son arrivée dans la catégorie Espoirs. Le coureur d'Ovyta-Eijssen-Acrog, espoir troisième année, compte bien gravir les échelons et jouer les premiers rôles lors des prochaines éditions. Le grimpeur âgé de 20 ans s'est confié à www.directvelo.be.

DirectVélo : Quel bilan tires-tu de ton Giro del Friuli en Italie ?
Bram Van Broekhoven : Très positif. Pour une première sur une épreuve par étapes Espoirs, j'obtiens un bon résultat à la clé. Avec cette 15e place finale, je suis d'ailleurs le premier Belge sur cette difficile course. Mais ce n'est évidemment pas le plus important.

Aurais-tu pu espérer une meilleure place que celle décrochée ?
Oui, je pense bien. En fait, les deux premières étapes étaient assez plates. Seule l'allure a rendu la course assez dure. L'épreuve s'est jouée sur les troisièmes et quatrièmes étapes. Il y avait plusieurs cols au menu. C'étaient de longues et raides montées. L'arrivée au sommet du Matajur, le quatrième jour, était particulièrement difficile dû aux forts pourcentages. C'est finalement sur la dernière étape que j'ai perdu toute chance de figurer dans le Top 10 du classement général final. J'ai été pris dans une chute à cinq kilomètres du but. Sans cela, je terminais dans les dix premiers du Giro del Friuli.

« Je pouvais également me glisser dans le top 10 de la Ronde de l'Isard »

Tu viens à présent de conclure la Ronde de l'Isard : c'est encore un bon résultat ?

Assurément. Tout s'est très bien passé hormis le premier jour où j'ai été gêné par des problèmes au niveau de la respiration. Sinon, je me suis toujours classé dans le Top 15 et j'étais parmi les meilleurs dans les cols. Au final, je termine 21e mais sans mes problèmes de respiration, je pouvais également me glisser dans le Top 10.

Laquelle de ces deux épreuves te convient le mieux ?
Je pense que c'est la Ronde de l'Isard. Les cols sont plus longs à gravir et cela m'avantage plus. Mais sinon, ce sont deux très belles organisations.

Tu es en train de t'affirmer comme un des bons grimpeurs d'Ovyta-Eijssen voire de la catégorie espoirs-élites sans contrat.
C'est vrai. Je me plais bien dès que la route s'élève. Surtout quand les cols sont longs. Dans ce cas là, je peux mettre en avant mes capacités. Je dois surtout avoir de la souplesse et non de la puissance. Je m'entraîne régulièrement dans les Ardennes belges et je vais trois fois par an, plus ou moins, dans les Vosges ou dans les Alpes pour franchir des cols. Je veux devenir un coureur de tour dont l'atout principal est de grimper. J'aurai d'ailleurs encore l'occasion de m'illustrer cette année sur ce type d'épreuve.

Crédit Photo : Jean-Pierre Lekeu
 

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