Armée de Terre : « On a pris un coup »
Leader absolu de la Coupe de France DN1 depuis la première manche en février, l'Armée de Terre a perdu la pole position mardi, sur le Prix de la Saint-Laurent, à Montpinchon. Le Vendée U est désormais en tête avec 32 points d'écart, six semaines avant la manche finale, Paris-Chalette-Vierzon. Le manager de l'Armée de Terre, David Lima da Costa, explique à www.directvelo.com les raisons de cette dégringolade.
DirectVelo : Que s'est-il passé mardi sur la dernière manche de la Coupe de France ?
David Lima da Costa : Franchement, on est très déçu... Notre groupe était fort et il a pesé sur la course, comme on s'en rend compte en relisant le direct sur DirectVélo. Mais on a commis quelques petites erreurs tactiques et on est tombé sur un Vendée U encore plus fort que nous. A dix kilomètres de l'arrivée, alors que nous étions en surnombre, il ne fallait pas laisser partir un concurrent du Vendée U, parce qu'ensuite on s'est retrouvé dans un groupe recomposé, avec deux coureurs de chaque équipe. L'avantage était perdu.
Pensiez-vous, plus tôt dans la saison, que la Coupe de France était gagnée ?
Non, jamais. Le Vendée U est d'ailleurs le seul club qui ne s'est jamais considéré comme battu lorsque nous avions 350 points d'avance après la quatrième manche. Son directeur sportif, Benoît Génauzeau, a cru qu'il pouvait renverser la situation et il a eu raison. En fait, je savais que nous allions perdre beaucoup de terrain sur les Boucles de la Marne : nous remportons deux étapes sur quatre mais notre meilleur coureur fait seulement 20e du contre-la-montre et, ainsi, nos places au classement général nous attribuent peu de points. Par la suite, le Vendée U a refait son retard course après course, 30 ou 40 points à chaque fois. Depuis trois manches, ce sont eux qui dominent et j'ai peur que cette tendance soit irréversible.
« L'ENVIE DE REBONDIR »
Vos coureurs manquent-ils de fraîcheur ?
Non. C'était le cas en juillet après le Tour de Dordogne. A ce moment-là, on n'a pas pu vraiment couper parce qu'on préparait le GP Cristal Energie. Mais l'équipe va mieux désormais. Elle est active en course, on voit que physiquement nous tenons la route.
Reprendre la tête de la Coupe de France, c'est toujours possible ?
Bien sûr, l'écart est faible et Paris-Chalette-Vierzon devrait être propice à nos sprinters. On a pris un coup, mais on va se remettre au boulot. Notre programme ces prochaines semaines passera par le GP de Bavay, le GP des Marbriers, le Trophée Loire-Atlantique, les Trois Jours de Cherbourg, le Tour du Piémont Pyrénéen, Saint-Brieuc Agglo Tour, Porte Océane et le Tour du Gévaudan. Puis ce sera la finale de la Coupe de France. Nous allons arriver motivés et avec l'envie de rebondir. Nous avions trois objectifs cette saison : le Championnat de France Amateur (Yann Guyot termine 3e), la victoire par équipe au Challenge DirectVélo et le principal, qui reste la Coupe de France DN1.
Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com