Tour du Gévaudan - Et. 2 : Les réactions

Sébastien Duret (Bretagne-Séché Environnement) s'est adjugé ce dimanche la 2e et dernière étape du Tour du Gévaudan (2.2), disputée sur 162,4 kilomètres autour de Mende. Il devance Nicolas Baldo (Atlas Personal-Jakroo) et son coéquipier Clément Koretzky.
Yoann Bagot (Cofidis) remporte le classement général de la 27e édition. Le Français succède au palmarès à l'Italien Davide Rebellin. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

Sébastien Duret (Bretagne-Séché Environnement)
Vainqueur de la 2e étape et 3e du général à 59''
« J'étais vraiment déçu samedi à l'issue de la 1ère étape. L'équipe comptait sur moi mais j'ai eu une fringale dans le final alors que je me trouvais en tête avec Yoann Bagot et Stéphane Rossetto. J'avais vraiment la rage aujourd'hui (dimanche). J'ai suivi une attaque de Guillaume Levarlet dans la montée de la Croix-Neuve. J'ai laissé faire quand Yoann Bagot est revenu. Avec deux Cofidis, ce n'était pas à moi de rouler. Le groupe de poursuivants est rentré au bas de la descente, j'ai alors immédiatement attaqué. On a réussi à creuser avec Nicolas Baldo, on s'est bien entendus. Je l'ai lâché dans un faux plat. Mais je sais que c'est un coureur qui ne lâche jamais l'affaire. J'ai plafonné alors j'ai préféré temporiser. Puis j'ai tout donné pour le sprint. Ça piquait ! Je n'avais plus gagné depuis 2011 et une étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2). Je voulais vraiment cette victoire pour moi et pour l'équipe. Comme je le disais, j'étais vraiment dégoûté hier, surtout qu'il y a peu l'occasion d'avoir une belle arrivée au sommet. »

Yoann Bagot (Cofidis)
Vainqueur du Tour du Gévaudan et 10e de l'étape à 29''
« Ce n'était pas évident du début à la fin. 21 coureurs sont sortis en début de course, la situation était bonne pour nous puisque nous avions Rudy Molard, qui n'était qu'à 1'28'' au général. C'était prévu, ainsi nous n'avions pas à rouler. Mais BigMat-Auber 93 a roulé en tête de peloton, et a mis fin à l'échappée vers le km 60. Ensuite, un coup de cinq coureurs est parti. Nous avons contrôlé. On a repris le dernier coureur de l'échappée vers le sommet de la Montée de la Croix-Neuve. Guillaume Levarlet (son coéquipier) a attaqué, accompagné de Sébastien Duret (Bretagne-Séché Environnement). Je me sentais bien alors j'ai préféré y aller. Nous étions trois en tête jusqu'au bas de la descente, puis c'est revenu. J'étais uniquement concentré sur la victoire finale. L'équipe a fait un super travail aujourd'hui, on a assumé.
Je considère que c'est ma deuxième victoire au général d'une course par étapes, et ma quatrième cette saison. Pour moi, j'ai gagné le Tour de Turquie et une étape (Le vainqueur Mustafa Sayar a été contrôlé positif à l'EPO sur le Tour d'Algérie en mars, NDLR). Même si ce n'est pas pareil que gagner sur le terrain, le vainqueur est un tricheur donc je dois récupérer ces deux succès. Quatre victoires en une saison, c'est plutôt bien. »

Stéphane Rossetto (BigMat-Auber 93)
2e du général à 9'' et 16e de l'étape à 29''
« Je ne connaissais pas du tout la Croix-Neuve. Ce n'est pas le type de montée que j'apprécie. C'est court et pentu, et moi je préfère quand c'est long et moins raid. Ça s'est plutôt bien passé, notamment dans la descente qui était périlleuse. Je n'avais pas les jambes pour aller chercher la victoire finale. Deuxième, ce n'est pas une victoire mais c'est déjà un résultat correct. J'ai montré hier (samedi) que je ne marchais pas uniquement quand il y avait un grand soleil. »

Nicolas Baldo (Atlas Personal-Jakroo)
2e de l'étape à 4'' et 4e du général à 1'01''
« Il m'a manqué un peu de carburant. Sébastien Duret a bien joué le coup, il n'y a rien à dire. Il a attaqué car il a vu que je commençais à cramper. J'ai réussi à revenir tout de même mais j'ai déraillé à l'entrée du boulevard. Ça a fini de me "casser".
J'avais déjà beaucoup donné hier mais je n'avais pas été récompensé. Mon Tour du Gévaudan a été plus qu'honorable mais je dresse tout de même un bilan mitigé. C'était peut-être ma dernière course. J'ai des propositions de travail intéressantes... Il faut voir. »

Pierre-Roger Latour (Chambéry CF)
14e de l'étape à 29'' et 7e du général à 1'24'' - Meilleur jeune
« Nous avons raté l'échappée de 21 coureurs alors notre directeur Vincent Terrier a souhaité qu'on roule en tête de peloton. C'est rentré puis un coup est à nouveau sorti, sans nous mais c'était moins important comme il n'y avait que cinq coureurs dans l'échappée. J'ai crevé à six kilomètres environ du pied de la montée de la Croix-Neuve. Adrien (Legros) et Jules (Pijourlet) ont réalisé un gros boulot pour me ramener. Je rentre à un kilomètre du pied.
J'ai remonté petit à petit des coureurs dans la montée. Je suis content de mon week-end. je vais disputer le Tour de Lombardie Amateur puis trois courses en Italie, comme stagiaire avec AG2R La Mondiale. »

Alexis Guérin (Entente Sud Gascogne)
28e de l'étape à 1'35'' et 14e du général à 2'34'' - Meilleur grimpeur
« Avant l'étape, j'ambitionnais une place dans le Top 10. Pour le maillot de meilleur grimpeur, si j'en avais l'occasion, il fallait que je dispute les sprints. Dans la descente qui précédait le premier Grand Prix de la Montagne, j'ai vu que ça cassait. J'ai fait la descente pour revenir sur les coureurs qui était devant moi. On est partis à cinq. Je me suis alors dit pourquoi pas faire les GPM... Il m'a manqué quelques forces dans le final pour suivre les meilleurs. Le bilan de l'équipe est bon. On a un maillot. Nous souhaitions faire la course, ce qu'on a réussi à faire. »

Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com
 

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