Armée de Terre : « Un groupe revanchard en Coupe de France »

L'équipe de l'Armée de Terre a pris la tête de la Coupe de la France DN1 dès la première manche, le Grand Prix Souvenir Jean-Masse, grâce à un doublé de Benoît Sinner et Marc Sarreau. A 48 heures de la deuxième manche, le Grand Prix de Buxerolles, le manager David Lima Da Costa répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Etait-il important de marquer les esprits dès le début de saison ?
David Lima Da Costa : On avait un peu surpris tout le monde l'an dernier. On n'a rien changé cet hiver avec les mêmes stages. Mais il y a sept nouveaux dans l'effectif. Il fallait recréer une cohésion. On a rapidement senti un groupé soudé. Comme l'an dernier, on a gagné à deux reprises sur le second week-end des Courses au Soleil. Depuis, excepté le week-end dernier, on gagne toutes les semaines. On a fait un très bon début de saison, on a vite trouvé des automatismes. Je suis confiant pour la suite et très très content de ce qui a été déjà fait. C'est déjà ça de pris ! L'an dernier, on nous a dit qu'on avait bien débuté avant de connaître un creux. Mais on a gagné 42 courses, et on totalisait 38 places de 2e et 39 de 3e. C'est quand même pas mal...

Vous avez assumé votre statut de favori dès la première manche de la Coupe de France...
L'an dernier, nous avions pas mal appréhendé le fait d'être leader. Nous avons assumé notre statut sur le Grand Prix Souvenir Jean-Masse. Ça nous permet de bien partir. Si on se loupe sur une manche, on sera toujours bien placé au classement grâce à cette bonne première manche (160 points, NDLR).

Dans quel état d'esprit abordez-vous la deuxième manche ?
Comme pour toutes les manches de la Coupe de France, on a envie de bien faire, envie de réussir. Il faudra être bien représenté dans les échappées. Buxerolles a toujours souri aux attaquants. Ce n'est jamais arrivé au sprint... Nous avons repéré le circuit, c'est un parcours assez difficile et très usant. Il serait risqué de laisser partir une échappée sans un de nos coureurs. Et en cas de sprint, nous avons trois coureurs, Benoît Sinner, Marc Sarreau et Jordan Levasseur.

« FAIRE TOURNER L'EFFECTIF »

Cette année, vous faites tourner votre effectif en Coupe de France...
L'an dernier, nous avions mis la pression sur les mêmes huit ou neuf coureurs. Dimanche, ça sera la première fois qu'on met un Espoir 1ère année sur une manche (Jordan Levasseur, NDLR). C'est un petit risque mais ça permet de faire tourner l'effectif. Et surtout, on n'impacte pas l'effectif. Romain Combaud et Mathieu Teychenne sont sur Paris-Troyes. Ils auront les crocs sur la prochaine manche. Ils sont bien remplacés par des jeunes. Jordan Levasseur a déjà fait plusieurs beaux sprints, et Kévin Lebreton était bien sur la Route Bretonne et Manche-Atlantique. Les coureurs sont plus volontaires. L'an dernier, les jeunes boudaient la Coupe de France car ils avaient peur de mal faire. Un coureur comme Christopher Piry a passé un cap cette saison. Il compte déjà plusieurs places dans un Top 10. En 2013, il a dû disputer une seule manche de Coupe de France...

L'équipe est-elle revancharde après avoir perdu la Coupe de France 2013 sur l'avant-dernière manche ?
Le groupe est revanchard, avec une grosse envie de bien faire. Il a manqué peu de choses pour s'imposer l'an dernier (107 points, NDLR). Nous avons surtout perdu la Coupe de France 2013 sur les Boucles de la Marne, où le Vendée U a fait le plein de points grâce au contre-la-montre (296 points, NDLR). Nous avons essayé de combler ce manque cette année en recrutant Bruno Armirail, Kévin Lebreton et Lucien Capot. Je pense qu'on devrait être pas mal dans cet exercice. Nous allons tout faire pour la gagner cette année.

Crédit Photo : Carlos Meléndez - www.sportimagen.com
 

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