Objectif Rio 2016 pour Sébastien Failla
Fraîchement rentré d'Italie, Sébastien Failla (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys) a déjà la tête à la Coupe de France de DN2, et au Grand Prix de Montamisé. "Je reste sur trois Top 15, à peu près, en Coupe de France (16e, 9e et 3e des 3 premières manches, NDLR), donc j'ai évidemment envie de scorer à nouveau à Montamisé, le 25 mai", explique-t-il à www.directvelo.com.
En vue depuis le début du mois de mars, où il avait signé une 4e place sur le rapide circuit de Monthléry, Sébastien Failla compte déjà 9 Top 10 cette saison, dont deux victoires. "La saison est longue, mais je ne m'en fais pas pour ma forme. On entend beaucoup de choses sur le surentraînement, les coupures, le fait d'être cramé... Pour moi, « couper » c'est avant tout se changer les idées, faire d'autres sports, comme le tandem par exemple. C'est toujours du sport de haut niveau, mais l'ambiance et les exigences sont différentes. Cela m'aide à garder l'esprit frais", analyse le coureur du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys.
Reparti dans la même dynamique qu'au printemps 2013, avec de nombreuses places d'honneur à la clé, Sébastien Failla veut voir les choses en grand pour la suite de la saison. En 2013, il avait réalisé un bon début de saison, avec de très bonnes sensations, avant d'être coupé dans son élan par une chute au mois d'avril. "J'avais été arrêté un bon moment, et j'avais couru après mes sensations sans jamais les retrouver, ça m'a un peu bouffé ma fin de saison", se souvient-il. Avant de reprendre : "Cette année, c'est une nouvelle année charnière pour moi, malgré le fait que les études me prennent beaucoup de temps. Je suis un compétiteur, et quelque part, les places d'honneurs sont toujours une petite déception. J'ai hâte de lever les bras sur une Elite, et je sais que j'en ai les capacités."
Fort d'un printemps abouti, et de ses sensations retrouvées, Sébastien Failla dit tirer davantage sa confiance de son entourage, et de son club de toujours, l'EC Montgeron Vigneux : "De nombreuses personnes qui me connaissent bien, et qui connaissent bien le vélo, me poussent à continuer parce qu'ils sont convaincus que j'ai ce qu'il faut, à l'image de Jérémie et Serge Galland, que j'ai connu à l'ECMV. Et puis, quand un coureur comme Samuel Plouhinec te dit que tu as le talent pour percer... forcément ça donne une motivation supplémentaire pour faire le métier à fond."
Absent des classements le week-end dernier, le Francilien était à Castiglione, en Toscane, pour disputer une manche de Coupe du Monde de tandem handisport. "En tandem, c'est important d'être en parfaite synergie aussi bien sur le vélo qu'en dehors. Avec Stéphane (Boussard, NDLR), mon coéquipier, nous sommes dans le même milieu professionnel, le paramédical, et nos modes de vie sont assez proches, donc ça a collé tout de suite." Ils ont remporté leur première course à Vincennes, ce qui a poussé le duo a tenté l'aventure de la Coupe du Monde... avec réussite. Ils ont terminé 9e, en dépit de problèmes mécaniques. "On était largement du niveau des meilleurs, et l'objectif pour nous est d'aller à Rio en 2016, avec le rêve, l'ambition même, de décrocher une médaille", raconte l'Essonnien.
Crédit Photo : Marine Grolier - www.marinegrolier.fr