Benjamin Gil veut l'arc-en-ciel à Séoul

Quatrième du Keirin des Championnats du Monde 2013 à Glasgow, alors qu'il n'était que Junior 1ère année, Benjamin Gil espère bien monter sur la boite ce samedi au Championnat du Monde sur piste à Séoul. Sa course fétiche ne sera pas la seule à son programme, puisqu'il va aussi se présenter au départ de la vitesse équipes ce vendredi (avec Sébastien Vigier, et Melvin Landerneau) et individuelle le 11 août. DirectVélo.com s'est entretenu avec l'Aquitain, désormais licencié en Région Centre.

DirectVelo : Comment as-tu vécu le fait d'être déchu de ton titre de Champion de France du Keirin Juniors par Sébastien Vigier ?
Benjamin Gil : J'ai été vraiment déçu, et ça a été une grosse claque ! Je me suis inquiété, et j'ai un peu douté... Mais mon entraîneur (Franck Durivaux, NDLR) m'a rassuré en me disant que je serai prêt pour ces Championnats du Monde.

Tu es ensuite allé au Portugal, pour disputer les Championnats d'Europe. Quel bilan en as-tu tiré ?
Il a été mitigé... Je me sentais fatigué en début de compétition. J'étais mieux le dernier jour, sur le Keirin, où j'ai pu emmener de gros braquets. J'avais de bonnes jambes. J'ai fait des erreurs en finale qui m'ont très probablement coûté le podium.

« JE VISE LE TITRE EN KEIRIN »

Quelles ont été ces erreurs ?
J'ai hésité à y aller vraiment, à passer devant. J'ai trop compté sur mes adversaires pour pouvoir être emmené comme je le voulais... Mais un Keirin ne se passe pas forcément comme on le souhaite. Ce serait trop facile (rires). Il ne faut se fier qu'à soi-même, et à sa propre décision.

Tu as donc à nouveau pris de l'expérience. Et ton pic de forme n'était pas encore prévu...
Oui, il l'est pour ces Mondiaux. Et depuis quelques jours, j'ai de très bonnes sensations sur le vélo. C'est d'autant plus motivant !

Quels sont tes objectifs sur les trois épreuves ?
J'ai les canines très aiguisées... Je vise clairement une ou plusieurs médailles, et le maillot arc-en-ciel en Keirin. Ce sont mes derniers Championnats du Monde chez les Juniors. Je veux terminer sur une bonne note ces deux années de travail dans la catégorie, en prenant du plaisir. Je réalise aussi la chance que j'ai de pouvoir être ici, en Corée du Sud. Il y a deux ans, l'équipe n'avait emmené personne car c'était trop loin (à Invercargill en Nouvelle-Zélande, NDLR). Je vais donc en profiter, et donner le maximum de moi-même, pour ne rien regretter.
 

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