Christophe Laporte s’est « rassuré avant Paris-Tours »
Christophe Laporte s’apprête à mettre un terme à sa saison 2014, sa première chez les professionnels, ce week-end à l’occasion de Paris-Tours. En attendant, il fait le point sur ses dernières courses, parmi lesquelles le Tour de l’Eurométropole ou Binche-Chimay-Binche, pour DirectVelo.com.
« Je viens de disputer Binche-Chimay-Binche ce mardi. Je ne me sentais pas trop mal sur cette course. Ça a un peu borduré avant l’entrée sur le circuit, lorsqu’il y avait vent de côté. Je me suis retrouvé dans le premier groupe avec une vingtaine de coureurs. C’était intéressant. Mais finalement un autre groupe est rentré. J’ai essayé de faire la différence, de sortir à plusieurs reprises mais ça n’a rien donné. Du coup dans le final, j’ai essayé d’aider au mieux Adrien (Petit). Le dernier kilomètre n’était pas évident. Il y avait une bosse en faux-plat montant. Puis des pavés. Le final était un peu sinueux. Il fallait arriver très bien placé au pied pour espérer jouer la gagne. Il y avait sans doute la possibilité de faire un meilleur résultat (14e, Adrien Petit 11e), mais j’avais de bonnes sensations et c’est quand même rassurant avant Paris-Tours.
« PAS A L’AISE SUR LE TOUR DE L’EUROMETROPOLE »
J’ai souvent pu me retrouver devant jusqu’au final sur les dernières courses, que ce soit pour jouer ma carte ou pour aider mes leaders, comme Adrien (Petit) ou Julien (Simon). Il faut dire qu’en général, je frotte assez bien dans un peloton. Cependant, je n’ai jamais réussi à vraiment trouver l’ouverture sur le Tour de l’Eurométropole la semaine passée. Les arrivées n’étaient pas hyper difficiles, et d’ailleurs ça arrivait toujours au sprint. Je n’étais pas à l’aise, j’avais du mal à me placer. Il y avait beaucoup de vagues, sur des routes assez larges. Quelques semaines plus tôt, j’avais dû renoncer au Tour du Poitou-Charentes à cause d’une inflammation à un tendon. Je n’ai pas couru entre le Tour du Limousin et le Grand Prix de Fourmies. Mais j’ai bien retrouvé le rythme depuis. J’avais notamment eu l’occasion de disputer le Tour du Doubs et le Grand Prix d’Isbergues : deux courses où les consignes étaient simples : c’était tout pour Julien (Simon), puisqu’il visait la victoire finale en Coupe de France.
« ESSAYER QUELQUE CHOSE SUR PARIS-TOURS »
Cette première saison professionnelle a été longue, d’autant que j’avais repris dès le mois de janvier au Gabon. L’été a quand même été plutôt calme. Du coup, physiquement ça va encore. Mais c’est vrai que mentalement, arrivé en octobre on a envie que ça se termine... Je reste tout de même très motivé pour ma dernière course de l’année, Paris-Tours. Adrien (Petit) sera peut-être la carte maîtresse de l’équipe comme il est en forme et qu’il va vite au sprint. J’aimerais pouvoir l’aider dans le final, voire faire la course. S’il y a moyen de sortir dans un Mont, j’essayerai quelque chose. Les 240 kilomètres de cette Classique ne me font pas peur. Si tout se passe bien, je devrais être présent dans le final ».
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