Myngheer : « Le ZLM Tour, un autre niveau qu'en Belgique »
Daan Myngheer s'est distingué ce vendredi sur la première étape du ZLM Tour, troisième manche de la Coupe des Nations Espoirs, en prenant la deuxième place derrière le Danois Soren Kragh Andersen. "Ce résultat confirme le bon sentiment des dernières courses", déclare-t-il à Directvelo.com.
La première étape entre Kamperland et Zierikzee fut marquée avant tout par une bordure dans laquelle Daan Myngheer a pu se glisser. "Avec le vent, 25 coureurs ont pu se dégager. J'avais la chance d'être présent à l'avant. A 20 km de l'arrivée, nous sommes sortis de ce groupe à six. Enfin à 8 kilomères de l'arrivée, moi et le Danois Andersen avons attaqué, mais il était plus fort aujourd'hui", analyse le coureur de 22 ans.
Daan Myngheer confirme ses bonnes sensations du Tour des Flandres (15e) et de la Côte Picarde (11e). "Je suis content de cette deuxième place. C'est une course d'un grand niveau, plus haut que la plupart des épreuves en Belgique. C'est d'autant plus agréable que mon statut dans l'équipe a évolué. Je deviens un des leaders de l'équipe. Le sélectionneur n'était pas content des deux dernières courses. Je pense maintenant qu'il sera satisfait de ce résultat."
Malheureusement, ses rêves de classement général se sont rapidement envolés puisque la Belgique a terminé douzième du chrono par équipes le soir. "Notre contre-la-montre ne s'est pas très bien passé. Nous avons perdu Joachim Vanreyten lors de la première étape. Il a connu beaucoup de malchance avec une crevaison. Il n'a pas été assisté. Nous avons pris le départ du chrono à cinq. Dès le début de l'épreuve, Rob Leemans a dû lacher prise très rapidement. Nous avons roulé une grande partie du chrono à quatre. De plus, c'était la première fois que nous roulions un chrono ensemble. Nous n'avions pas reconnu le parcours (voir ici)", regrette-t-il.
Même si le classement général est désormais hors d'atteinte, il reste néanmoins une étape à disputer. "Les Danois sont très forts et controleront probablement la course demain. Les bordures sont toujours possibles. Nous devons essayer de faire quelque chose", conclut-il.