Premier objectif rempli pour Valentin Madouas

Valentin Madouas a choisi de débuter la saison en 2e catégorie, "pour gagner des courses assez vite dans la saison", explique l'Espoir 1ère année à DirectVelo.com. Mais les choses sont allées plus vite que prévu. "Après ma 5e place à la Route Bretonne, l'équipe m'a sélectionné pour les Coupes de France mais pour cela, il fallait prendre une licence de 1ère catégorie."

Après sa victoire dimanche aux Boucles de la Loire, le coureur du BIC 2000 s'est enlevé un poids. "Je ne voulais pas courir après la victoire. Gagner une élite, c'était un objectif cette saison."

Au départ dimanche, Valentin Madouas se dit que les meilleurs coureurs de l'Ouest sont au Tour de Bretagne. "J'espèrais surtout une course sans pépin car les semaines passées, j'ai eu des problèmes mécaniques."

Pour s'imposer, Valentin Madouas a reçu l'aide de son équipier Léo Danès. "J'ai manqué un groupe de douze qui est ressorti du premier peloton où je me trouvais. Il y avait une mauvaise entente dans notre groupe et Léo a réussi à rentrer. Dans un grimpeur, il ressort et j'arrive à le suivre", raconte Valentin Madouas. Le duo du BIC 2000 se paie alors un Trophée Baracchi. Mais au moment où ils reviennent à 15" de la tête et qu'ils ont besoin de souffler, le groupe de tête visse un bon coup. "L'échappée a explosé sous l'accélération. Nous avons les avons récupérés petit groupe par petit groupe, mais il restait encore cinq coureurs devant."

Les deux Brestois opèrent la jonction sur l'échappée à deux tours de l'arrivée. "J'ai dit à Léo Danès que je me sentais bien pour le sprint. Il m'a emmené dans le dernier tour et me dépose en 3e position", se félicite le vainqueur des Boucles de la Loire. "Ce coup-ci, la course s'est bien goupillée pour moi. Les circonstances étaient de mon côté."

La semaine précédente, Valentin Madouas a mangé son pain noir sur Liège-Bastogne-Liège. "Je crève une première fois dans la descente avant la Redoute. Pour rentrer, je me prends les barrages avec les largués." Après la bosse suivante, la côte de Tilff, il doit à nouveau changer de roue à cause des roulements. "Moralement, j'ai alors lâché. Mais j'ai terminé (124e NDLR) pour faire des bornes. Je me suis dit que ça allait payer."

Après les Boucles de Dingé le 1er mai, Valentin Madouas va disputer l'Essor Breton. "C'est un gros objectif du début de saison. La course se déroule sur mes routes d'entraînement", précise le coureur de 19 ans qui sent qu'il "monte en puissance." Puis ce sera Paris-Roubaix Espoirs le 31 mai. "J'ai terminé 4e en Juniors l'an dernier. Le fait d'avoir déjà passé les pavés en course est un avantage." Mais il est bien conscient que "Paris-Roubaix est une course aléatoire en raison des crevaisons. J'y vais pour apprendre."

Crédit photo : Camille Nicol
 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Valentin MADOUAS