Documentaire Paris-Roubaix : Filmer la « dureté »

J-3 pour la campagne de financement participatif du documentaire sur Paris-Roubaix Espoirs, co-produit par DirectVelo et l'Association La Bordure.
(Voir sur www.sponsorise.me)

Conseil d'un vainqueur de Paris-Roubaix Espoirs : "Filmez la difficulté de la course ! Ou plus encore, sa dureté !" Sébastien Joly, qui s'était imposé en solitaire en 1999, conserve peu de photos et encore moins d'images télé d'un des plus beaux moments de sa carrière. Grâce au documentaire co-réalisé par DirectVelo et La Bordure, l'édition 2015 sera fixée sur la pellicule, sous toutes les coutures, pour un résultat d'au moins 50 minutes diffusé au cinéma et sur petit écran.

"Paris-Roubaix Espoirs est proportionnellement aussi dur pour les participants que le Paris-Roubaix pro, explique Sébastien Joly. On termine dans un état de fatigue extrême, avec mal partout : à la tête, aux bras, aux jambes..."

Cette brutalité de l'effort, que les coureurs de 19-22 ans acceptent seulement parce qu'ils ont le privilège de disputer une épreuve unique au calendrier, rendue mythique par l'histoire du Paris-Roubaix professionnel, sera au cœur du documentaire, qui suivra les destins de trois coureurs très différents ce jour-là.

LE FAUX-PLAT DEVIENT UNE CÔTE !

La caméra doit saisir ce que les coureurs ressentent dans leur corps. Par exemple le faux-plat de Hem, à 3 km de l'arrivée, "une véritable côte tellement on est fatigué", explique Sébastien Joly, qui s'était extrait d'un trio échappé dans cette partie en bitume.

"Je ne pensais pas du tout m'imposer au départ, raconte l'actuel entraîneur de la FDJ. Le vainqueur sortant, Thor Hushovd, était au départ, mais il avait subi un ennui mécanique dans le final. Pour ma part, aucune chute ni crevaison."

Il faut dire que le Vendée U (lauréat à trois reprises, avec Damien Nazon en 1995 et Damien Gaudin en 2007) avait bien fait les choses cette année-là. Fourches hydrauliques, roues spéciales rachetées à l'équipe RMO... Seule la voiture du club avait connu une avarie !

"Paris-Roubaix Espoirs m'a donné la culture des classiques du Nord, conclut Sébastien Joly. En 2000, chez les pros, je me suis mêlé à une échappée et j'ai franchi en tête la Tranchée d'Arenberg. Et cette année, en tant qu'entraîneur, j'ai eu plaisir à participer à la préparation de la FDJ, en emmenant les coureurs derrière scooter dans les parties en asphaltes qui se trouvent entre les secteurs pavés. Cette épreuve gardera toujours une place particulière dans ma vie !"

Vous aussi, contribuez à notre documentaire ! A partir de 5€ vous aidez un projet unique, qui donnera une image toute fraîche du cyclisme, en particulier du cyclisme des jeunes (votre soutien vous donne également droit à plusieurs avantages !). Ce documentaire proposera une vision humaine de Paris-Roubaix Espoirs, en filmant les protagonistes de l'intérieur. Plus d'infos sur : https://www.sponsorise.me/fr/projet-docu-paris-roubaix

Crédit photo : www.velofotopro.com
 

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