Syne, une nouvelle fois au Faso

Lionel Syne, grand voyageur désormais fixé au Pesant Club Liégeois, sait aujourd'hui qu'il pourra prendre le départ du prochain Tour du Faso. Il fera encore partie d'une équipe belge mixte comprenant notamment son équipier Laurent Donnay. Pourtant, la totale domination de cette formation sur l'édition précédente rendait difficile une nouvelle participation.

Syne connait très bien l'épreuve chapeautée par ASO puisqu'il a remporté six étapes et terminé à quatre reprises dans le dix premiers du classement général. Il a révélé à www.directvelo.com quelques-uns de ces sentiments sur le Tour du Faso et son contexte.

Aide à relativiser
« Lorsque l'on revient de cette course, on se dit : J'ai de la chance ! Les gens sont très pauvres là-bas. Ils vivent parfois à huit dans un 12m². L'eau potable est difficilement trouvable. Gagner une étape au Faso rapporte 350€. Mais la population locale y vit avec 1€ par jour. »

Ferveur populaire
« Il y a une grande ferveur autour de la course. Il s'agit du plus grand évènement cycliste d'Afrique. L'intérêt est semblable à celui donné au Tour des Flandres chez nous. A l'occasion de l'habituelle dernière étape, un million de personnes sont présentes dans les rues d'Ouagadougou. Je pense qu'il existe un début de culture cycliste dans ces régions. »

La chaleur
« La difficulté majeure n'est pas le profil de la course. Nous roulons très souvent en ligne droite sur un terrain tout plat. C'est la chaleur qui est accablante. Les routes sont de bonne qualités. Les passages sur piste restent difficiles. En ce qui concerne, l'hébergement, l'organisation veille à nous placer dans des hôtels d'un niveau raisonnable. »

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