Un 20/20 peut coûter cher. Valentin Tortelier a failli y laisser un genou. "Dans le cadre du Bac, j'ai passé une évaluation sportive en course à pieds. J'ai couru à bloc mais je me suis fait une inflammation derrière le genou" raconte le coureur du VC Pays de Loudéac à DirectVelo.com. 20/20 certes, mais le résultat de l'addition est moins plaisant. Après avoir enchaîné trois courses jusqu'au Circuit de Moncontour le lundi de Pentecôte, "j'ai eu mal. C'était juste avant le Championnat de Bretagne. J'ai mis du temps à m'en remettre" confesse-t-il. Déjà son début de saison fut perturbé par son genou droit. "J'ai une faiblesse à la jambe droite." Malgré tout, le coureur de 18 ans devient Champion de Bretagne des 2e catégories.

Ce deuxième titre régional en deux ans - il était Champion de Bretagne Juniors 2014 - marque l'adaptation de l'Espoir 1ère année. "Au début de saison, j'avais du mal à me placer. Mais avec l'arrivée de la chaleur je commence à trouver mes marques." Le coureur d'Ille-et-Vilaine estime aussi que "débuter en DN2, c'est bien pour s'acclimater."

Bac en poche, le sociétaire du VC Pays de Loudéac consacre son été au vélo. En juillet, il enchaîne trois courses par étapes : le Tour de la CABA, le Tour des Deux-Sèvres et le Tour d'Auvergne. L'arrivée au sommet du Pas de Peyrol de la dernière étape du Tour de la CABA -où il se classe 6e- est même une révélation : "C'était ma première expérience en montagne. Je pense avoir un petit potentiel dans ce domaine" avance-t-il.

Cette semaine, il enchaîne trois belles courses : La Saint-Laurent à Montpinchon ce mardi, le Circuit de la Mine à Poullaouën en Coupe de France DN2 et le Circuit des 2 Provinces au Pertre lundi. "Je fais des sorties de trois heures, de la PMA pour me préparer." Poullaouën sera sa première manche de Coupe de France. "L'objectif du club est de monter en DN1" rappelle-t-il. L'an prochain, le club loudéacien sera aussi la réserve de l'équipe Continentale Pro "Fortunéo-Vital Concept" (lire ici). Ce changement motive encore plus Valentin Tortelier. "C'est un beau projet. Je veux rester à Loudéac l'an prochain" affirme-t-il.

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