Mondial : « Pas un mini Tour des Flandres »

Les différents sélectionneurs nationaux ont profité de ce samedi pour reconnaitre le circuit emprunté par les courses en ligne lors de ces Championnats du Monde de Richmond (Etats-Unis). Un parcours (retrouvez les photos ici) annoncé par les organisateurs comme étant un mini Tour des Flandres au vu de ses deux ascensions pavées. Pierre-Yves Chatelon, sélectionneur français des Espoirs, n’est pourtant pas de cet avis. "Le circuit est beaucoup moins rude que je ne le pensais. Le final est également un poil moins dur qu’annoncé."
 
Les derniers kilomètres se rapprochent néanmoins des courses flandriennes avec deux ascensions pavées et l’approche qui leur est réservée, comme le précise Jean-Pierre Dubois, sélectionneur belge des Espoirs, pour DirectVelo. "Le pied de la première ascension me fait penser à l’entame d’une bosse flamande avec ce virage à droite et l’entame directe de bons gros pavés de type Roubaix. L’ascension est courte, mais peut occasionner quelques problèmes mécaniques si les coureurs ne changent pas de braquet avant le virage. Il peut aussi y avoir des sauts de chaine après la deuxième bosse pavée. On plonge en effet directement après le sommet et il faudra dès lors tenter de la passer sur le grand plateau, ce qui est possible selon moi. Mis à part cela, il ne s’agit pas du tout d’un mini Tour des Flandres."
 
FAISABLE POUR UN HOMME SEUL
 
L’enchainement de trois ascensions dans les quatre derniers kilomètres pourrait cependant bel et bien décider du futur champion du monde, selon Jean-Pierre Dubois. "Le final pourrait suffire à faire la différence pour un petit groupe regroupant l’élite. Un homme seul pourrait également tenter sa chance. Il est en effet quasi impossible d’organiser une poursuite dans les trois derniers kilomètres. Mais entre la zone d’arrivée et ces ascensions, il y a de très longues lignes droites qui permettent aux équipes de s’organiser."
 
Il sera dès lors nécessaire de durcir la course assez tôt, notamment au vu de la distance totale assez courte pour une épreuve Espoirs, 162,2 kilomètres. "Un tour supplémentaire aurait été plus bénéfique au vu de ma sélection", commente Pierre-Yves Chatelon, suivi par son collègue belge. "Cela s’annonce très nerveux étant donné qu’il n’y a que 160 kilomètres", conclut Jean-Pierre Dubois. 

Crédit photo : Maxime Segers - DirectVelo

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