C'est avec une joie sans retenue que Dylan Maldonado a appris sa première sélection en Equipe de France. Dimanche, le coureur de l'AVC Aix-en-Provence disputera l’épreuve de Coupe du Monde de cyclo-cross à Coxyde (Belgique) face aux meilleurs spécialistes de sa génération. "Je suis très content ! C’était l’objectif de mon début de saison et j’étais déçu d’avoir raté les Championnats d’Europe", raconte celui qui avait pris la 10e place à Albi suite à un problème mécanique.

Sur la deuxième manche de la Coupe de France de Quelneuc, le Junior a fait preuve d’une certaine maîtrise. "Je suis tombé peu après le départ. Je me suis retrouvé 20e après avoir du changer de vélo, mais je ne me suis pas affolé", explique le coureur qui n’exprime qu’un léger regret quant au déroulement de l’épreuve. "On était quatre pour la gagne à l’entame du dernier tour. Quand Tanguy (Turgis) a attaqué, je pensais que Mickaël (Crispin) allait y aller. J’étais dans sa roue, j’ai hésité et c’était trop tard".

Avec quatre victoires à son actif depuis le début de la saison, Dylan Maldonado sent qu’il a progressé après une année difficile dans la catégorie Junior. "J’ai commencé à travailler en alternance en tant que paysagiste et j’ai eu du mal à m’habituer à ce nouveau rythme. Cette année, j’arrive à marcher comme en Cadet", déclare-t-il à DirectVelo.com. Surclassé à deux reprises avec les Elites, le Provençal a notamment pris la 2e place lors du cyclo-cross de Nîmes, battu seulement par l’ancien Champion du Monde Junior et Espoir Arnaud Jouffroy (Bike Aventure).

Après l’excitation, la concentration a pris les dessus dans l’esprit de l’Aixois, avant d’affronter les dunes de Coxyde. "J’en ai parlé avec mon frère (Anthony Maldonado est professionnel chez Auber 93 et a été vice-Champion de France de cyclo-cross chez les Juniors en 2009, NDLR), on a vu des vidéos, ce sera beaucoup de sable, de la course à pied et donc un circuit très physique. J’ai déjà testé le sable sur l’épreuve du Prado (Marseille), mais cela n’a rien à voir", s’amuse-t-il sans cacher son impatience d’en découdre.

Entraîné par son grand frère depuis son plus jeune âge, Dylan Maldonado est reconnaissant. "Il m’a appris à faire du vélo, une technique, une façon de courir, je lui dois tout", conclut-il.

Crédit photo : Gwen Garot - www.photosdegwen.fr