Jérémy Cabot : « Je me donne deux ans »
En 2014, Jérémy Cabot avait pris le départ de quelques courses mais "sans en terminer une seule" se souvient-il amusé. Alors élève-ingénieur à Centrale Lyon, l'année scolaire était consacrée exclusivement à des stages. Il est donc d'abord stagiaire à Magny-Cours chez Aéro Concept, entreprise d'essais en soufflerie (parfois à destination du cyclisme d'ailleurs) pendant quelques mois. Puis il passe trois mois à Taïwan chez le constructeur de vélos Giant en qualité d'ingénieur méthodes pour l'intégration d'un système d'un modèle de vélo à un autre. Là bas, le vélo lui manque... Il roule donc pour le plaisir autant que possible mais également pour des raisons pratiques. En effet, les transports en commun locaux ne sont pas toujours d'une grande simplicité à utiliser pour un sinophone débutant. Pendant ce temps, l'Aubois reste licencié au VC Toucy mais se contente de regarder de loin les résultats du club. De retour en France fin août 2014, il compte bien reprendre la compétition dès 2015. Reste à savoir avec quelles ambitions : "Je savais que je n'avais plus du tout de niveau. En plus, il me restait une année scolaire incluant encore un stage débutant en avril. Je craignais que l'histoire ne se répète et donc de vivre à nouveau une saison blanche".
2015 : LES RESULTATS MALGRE LES CONTRAINTES
A l'orée de la saison il opte pour une licence de 2e catégorie : "Je pensais être au ras des pâquerettes", précise-t-il. Il est le premier surpris des bons résultats qui s'accumulent : "Cela dit au tout début de saison, je voyais bien que je progressais bien plus vite que prévu". Au delà du foncier, il s'inquiète de ne "plus savoir lire la course, d'avoir oublié la course en peloton". Ses premières sorties le rassurent : "Les résultats n'étaient pas extraordinaires mais j'ai vu immédiatement que je n'étais pas ridicule et qu'en un mois ou deux je pourrai revenir aux avants-postes en Elites". Naturellement au gré des performances il réévalue ses ambitions tout en s'inquiétant à la marge du stage qui débutait en avril : "Forcément, il a eu un impact sur l'entraînement : je travaillais 39 heures par semaine et même si j'ai consacré mes 12 jours de congés au vélo, il n'était pas facile d'aller s'entraîner en soirée après le travail". D'autant que le stage se déroule à Clermont-Ferrand - Jérémy Cabot travaillait sur l'exploitation de post-traitements issus de simulation numérique pour le compte de Michelin - éloigné de sa structure habituelle d'entraînement et tenu de prendre en charge les aspects quotidiens.
FIDELE AU MEME ENTRAINEUR
Le tout jeune Centralien (il a été diplômé fin septembre) souhaite à présent se consacrer exclusivement au vélo durant une saison "pour ainsi [se] donner les moyens de passer professionnel fin 2016". Histoire de ne pas saturer mais également pour obtenir un petit complément de revenus, il assure des prestations pour le compte de l'entreprise d'un oncle : "quelques tâches administratives et en ce moment le développement d'un site internet... ça me change les idées en attendant le début de la saison". Côté entraînement, sa signature au SCO Dijon ne change pas la donne : "Je continue de travailler avec Rémy Deutsch avec lequel je bossais au VC Toucy. Il n'est pas sur place avec moi, mais on se parle très régulièrement au téléphone et par mail".
« PASSER PRO A LA FIN DE LA SAISON »
Le choix de son nouveau club s'est fait assez naturellement : "Par rapport à mon ambition de passer pro, je souhaitais forcément une DN1. Dans un second temps, je souhaitais ne pas être trop éloigné de mon lieu de vie et d'entraînement situé dans l'Aube. Enfin, je connaissais préalablement pas mal de monde au club ; des coureurs, des membres de l'encadrement, Denis Repérant par exemple que je connais depuis la sélection Bourgogne en Espoirs". Le coureur âgé de 24 ans exclut d'emblée l'absence éventuelle de proposition professionnelle fin 2016 : "Pour ne pas me mettre excessivement la pression, je me donne deux ans. Il sera toujours temps de réfléchir fin 2016 si je n'ai pas reçu de proposition et que par ailleurs j'entrevois des perspectives attractives liées à mon diplôme. L'objectif reste de passer professionnel à la fin de la saison à venir".
Crédit photo : Amélie Barbotin - Amélie Barbotin photographies
2015 : LES RESULTATS MALGRE LES CONTRAINTES
A l'orée de la saison il opte pour une licence de 2e catégorie : "Je pensais être au ras des pâquerettes", précise-t-il. Il est le premier surpris des bons résultats qui s'accumulent : "Cela dit au tout début de saison, je voyais bien que je progressais bien plus vite que prévu". Au delà du foncier, il s'inquiète de ne "plus savoir lire la course, d'avoir oublié la course en peloton". Ses premières sorties le rassurent : "Les résultats n'étaient pas extraordinaires mais j'ai vu immédiatement que je n'étais pas ridicule et qu'en un mois ou deux je pourrai revenir aux avants-postes en Elites". Naturellement au gré des performances il réévalue ses ambitions tout en s'inquiétant à la marge du stage qui débutait en avril : "Forcément, il a eu un impact sur l'entraînement : je travaillais 39 heures par semaine et même si j'ai consacré mes 12 jours de congés au vélo, il n'était pas facile d'aller s'entraîner en soirée après le travail". D'autant que le stage se déroule à Clermont-Ferrand - Jérémy Cabot travaillait sur l'exploitation de post-traitements issus de simulation numérique pour le compte de Michelin - éloigné de sa structure habituelle d'entraînement et tenu de prendre en charge les aspects quotidiens.
FIDELE AU MEME ENTRAINEUR
Le tout jeune Centralien (il a été diplômé fin septembre) souhaite à présent se consacrer exclusivement au vélo durant une saison "pour ainsi [se] donner les moyens de passer professionnel fin 2016". Histoire de ne pas saturer mais également pour obtenir un petit complément de revenus, il assure des prestations pour le compte de l'entreprise d'un oncle : "quelques tâches administratives et en ce moment le développement d'un site internet... ça me change les idées en attendant le début de la saison". Côté entraînement, sa signature au SCO Dijon ne change pas la donne : "Je continue de travailler avec Rémy Deutsch avec lequel je bossais au VC Toucy. Il n'est pas sur place avec moi, mais on se parle très régulièrement au téléphone et par mail".
« PASSER PRO A LA FIN DE LA SAISON »
Le choix de son nouveau club s'est fait assez naturellement : "Par rapport à mon ambition de passer pro, je souhaitais forcément une DN1. Dans un second temps, je souhaitais ne pas être trop éloigné de mon lieu de vie et d'entraînement situé dans l'Aube. Enfin, je connaissais préalablement pas mal de monde au club ; des coureurs, des membres de l'encadrement, Denis Repérant par exemple que je connais depuis la sélection Bourgogne en Espoirs". Le coureur âgé de 24 ans exclut d'emblée l'absence éventuelle de proposition professionnelle fin 2016 : "Pour ne pas me mettre excessivement la pression, je me donne deux ans. Il sera toujours temps de réfléchir fin 2016 si je n'ai pas reçu de proposition et que par ailleurs j'entrevois des perspectives attractives liées à mon diplôme. L'objectif reste de passer professionnel à la fin de la saison à venir".
Crédit photo : Amélie Barbotin - Amélie Barbotin photographies
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs
