La RLVB lance un projet jeunesse pour le cyclisme féminin

Bien consciente du manque d'attention portée au cyclisme féminin chez les jeunes, la RLVB, par l'intermédiaire de sa coach fédérale Laurence Melys, a décidé de lancer un grand projet de développement. "Nous sommes partis du constat qu'il fallait améliorer le suivi des filles", expose Laurence Melys auprès de DirectVelo.com.

"Beaucoup sont esseulées dans leur club, dans leur province. Nous remarquons qu'il existe une potentiel, mais que de nombreuses athlètes n'ont pas le profil de sportives complètes. Il fallait dès lors mettre en place le plus rapidement possible un programme d'accompagnement", continue la sélectionneuse fédérale.

UNE REPONSE AUX ATTENTES

En ce sens, trois pôles de formation ont été lancés samedi dernier : à Gand, Louvain et Charleroi. Des activités similaires (renforcement musculaire, étirement,...) y seront dispensées chaque samedi par des préparateurs physiques diplômés. Toutes les détentrices de licence âgées entre 13 et 18 ans ont été convoquées "pour assurer un suivi sur le long terme", précise Melys.

Près d'une septantaine de candidates se sont présentées dans les différents centres de formation lors de la première séance. "Une belle satisfaction", sourit Melys. "Nous avons reçu beaucoup de retours positifs, pour un projet qui semble répondre aux attentes de la majorité des filles."

VISION A LONG TERME

Si les premières séances se limiteront à de la préparation physique, des entraînements sur le vélo seront également mis en place dès le début de la saison prochaine. Avec l'ambition de développer le cyclisme féminin belge sur le long terme, avec des locomotives comme Sanne Cant (cyclo-cross) ou Jolien D'Hoore (piste et route).

"Nous espérons créer une nouvelle dynamique, permettre aux filles de se voir et d'échanger en dehors du contexte des courses. Nous pouvons leur donner des conseils, mais également détecter certains potentiels pour mieux encore les encadrer. Tout en les laissant progresser chacune à leur rythme", termine Melys.

Crédit photo : DR
 

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