Le meilleur et le pire de... Stéphane Reimherr

Que retiennent-ils de 2015 ? Des protagonistes de la saison offrent à DirectVelo, jusqu'au 31 décembre, leur plus mauvais souvenir et le meilleur !
Stéphane Reimherr a remporté sa première victoire en Coupe de France, le 14 août, à 41 ans, sur le Grand Prix Christian Fenioux. Il apporte aussi son premier grand succès à son club de l'EC Trélissac Coulounieix 24 où il veut montrer l'exemple aux jeunes pousses.


LE MEILLEUR

« Sans hésiter c'est ma victoire sur la Coupe de France DN3 au GP Christian Fenioux (revoir l'arrivée ici). J'ai apporté une belle pierre à l'édifice du club. C'est la première victoire de l'EC Trélissac à ce niveau.

En Coupe de France, je suis passé souvent à côté à cause de la machance. Une année, à Rennes, en DN2 avec le CC Marmande, je chute à 100 m de l'arrivée. On arrivait dans l'enceinte du Parc Expo et Hayden Roulston me met un petit coup d'épaule et je termine la geule dans le poteau d'entrée. C'est le vélo.

Au Fenioux, il pleuvait. Nous empruntions des routes de campagne et je craignais la crevaison. Avec mes boyaux, je savais que si je crevais, j'aurais du mal à rentrer après le dépannage. D'ailleurs, il y a eu trois ou quatre crevaisons dans l'échappée. Une chute, c'est autre chose, c'est aussi de la faute du coureur. Jusqu'à 500 m de la ligne, je n'étais pas totalement serein mais je savais que j'avais de bonnes jambes.

Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour fêter ma victoire mais toute l'équipe a  pu le faire, le temps que j'attende au contrôle antidopage. Nous étions sept à passer et j'étais le dernier. J'ai seulement eu le temps de goûter au Champagne, avant de rentrer. »

LE PIRE

« Un jour sans, ça arrive. Je l'ai eu sur la 2e étape du Tour du Piémont Pyrénéen. Au bout de 10 km, je me suis fait lâcher des roues. C'était parti pour une journée galère car il y avait encore le col de Marie-Blanque à escalader.

Même si j'ai un peu de bouteille, c'est une journée difficile. Mais il faut accepter les jours sans. J'ai grimpé Marie-Blanque comme j'ai pu. C'est revenu un peu ensuite dans les derniers kilomètres. J'arrive pour 2 ou 3 minutes dans les délais.

J'aurais pu bâcher mais j'avais les gamins de l'équipe à encadrer. Si on leur montre qu'on abandonne à la première difficulté, ce n'est pas un bon exemple à leur montrer. Le lendemain, j'étais là pour les aider. »

Crédit photo : Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr
 

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