Cyril Bordes aurait bien aimé rouler sur les sentiers de l'Enfer du Sud. Son annulation (lire ici) l'a "perturbé sur le coup. Les chemins, ça nous motivait", regrette-t-il.

Le coureur du POC Côte de Lumière devra attendre pour découvrir la Coupe de France de DN2. "Mais nous avons été prévenus assez tôt pour adapter notre préparation", tempère le coureur de 19 ans. "Il y a plus de niveau qu'en DN3, c'est sûr, mais c'est pour cela qu'on fait du sport, pour aller plus haut", rappelle-t-il.

"Je n'ai jamais couru sur les chemins, ça aurait été une première. J'aime la nouveauté", affirme-t-il à DirectVelo.  Cyril Bordes aime aussi "l'idée d'être prêt le Jour J. ça donne du piment et j'aime ça. Je ne suis pas fan de la routine." Les dates fixées à l'avance de la Coupe de France correspondent bien à cet esprit "rendez-vous".

Le 7e du dernier Circuit de la Vallée de la Loire reporte donc sa priorité sur le mois de Mai et ses trois manches de Coupe de France. Toutefois, cette concentration d'épreuves au printemps ne l'arrange guère. "Je vais être en stage en mai-juin dans le cadre de mon BTS. Ce sera plus difficile pour aller rouler", prévient l'élève du Centre Régional d'Entraînement et de Formation de la Roche-sur-Yon.

L'ancien sociétaire du VC Tarnos compte sur le Tour des Deux-Sèvres et ses quatre jours de course pour lui redonner de l'élan, après son stage. "J'ai besoin de kilomètres et de courses longues pour me débloquer", conclut-t-il.