Le cyclocrossman Tim Merlier a disputé dimanche sa première course sur route de la saison, le Grand Prix Criquielion (1.2). Quinzième de l'épreuve, il a montré qu'il était déjà en bonne condition. Le coureur de Crelan-Vastgoedservice était pourtant déçu à l'arrivée. "J'ai lancé mon sprint trop tôt. Je dois encore régler certains détails, mais la condition est déjà présente", déclare-t-il à DirectVelo.

Chaque saison, Tim Merlier suit un programme sur la route pour préparer la saison des sous-bois. Il enchainera aisni avec la kermesse professionnelle de Verrebroek pour arriver ensuite sur le Tour de Belgique. Le mois de juin s'articulera de la manière suivante: la kermesse pro de Ruddervoorde, le Tour du Limbourg, le Ster ZLM Toer, Halle-Ingooigem, le Championnat de Belgique avant de conclure avec le Circuit du Het Nieuwsblad Espoirs début juillet.

Après une semaine de repos total il reprendra le collier sur le Tour d'Alsace. Puis, au mois d'août, la préparation spécifique pour le cyclocross commencera vraiment. Il roulera alors deux épreuves sur route : Le Grand Prix Jef Scherens et la Coupe Sels.

« ET SI JE GAGNE UNE GROSSE COURSE... »

Vainqueur d'étape sur le Tour du Brabant Flamand en 2015, le sprinteur de Crelan-Vastgoedservice ne compte pas disputer d'épreuve 2.12 cet été. "En 2016, j'aimerais mettre la barre plus haute sur la route. Je veux vraiment voir mon niveau réel sur des courses 1.1 et 1.2. C'est pourquoi je zappe les 1.12 de mon calendrier", précise Tim Merlier.

Doit-on en déduire que le coureur de 23 ans compte davantage se focaliser sur la route? Tim Merlier ne ferme pas du tout la porte. "En théorie, je ne me vois pas changer dans les deux-trois prochaines saisons. Ma priorité reste le cyclocross, mais cela peut changer rapidement. Imaginons que je gagne une grosse course, peut-être que je recevrai une offre d'une autre équipe. A ce moment-là, j'y réfléchirai", conclut-il.