Jean-Marie Gouret : « J’étais à l’ouest »
C’est un début de saison difficile qu’a vécu Jean-Marie Gouret. Particulièrement affecté par le décès de son ami Romain Guyot, le membre de la Sojasun espoir-ACNC a mis quelques mois avant de retrouver le moral. "Nous avons passé quatre ans en colocation lors de nos années au sport-étude de la Roche-sur-Yon et nous étions les meilleurs amis", raconte-t-il avant de revenir sur cette période difficile. "J’ai continué à courir, pour avancer, mais je me suis voilé la face, j’étais à l’ouest, mon esprit était bloqué au 3 mars", concède celui qui entraperçoit aujourd’hui un certain apaisement.
Régulier depuis plusieurs semaines, le Vendéen a cumulé les Top 10, sans pour autant changer sa façon de courir. "Sur vingt-sept jours de course en 2016, j’en ai passé quinze à l’avant", explique le coureur de 23 ans qui arrive dans un cycle intéressant de sa saison. "Le temps est enfin plus agréable et le calendrier me convient mieux, avec des courses usantes".
ETRE ACTEUR
Des courses qui l’emmèneront jusqu’au Championnat de France, à commencer par le Tour d’Eure-et-Loir ce week-end, manche de Coupe de France sur laquelle "le club devra marquer des points". "Je vais protéger nos sprinteurs, Jayson Rousseau et Stelios Farantakis sur les deux premières journées", dévoile le récent 11e Championnat de Bretagne avant de parler de son ambition personnelle sur la dernière étape. "Elle peut me convenir, à condition d’avoir correctement récupéré".
Le vainqueur du Championnat d'Ille-et-Vilaine à Bain-de-Bretagne enchaînera ensuite avec un stage à Nevers, puis le Tour Nivernais Morvan pour préparer l’échéance de Vesoul. Après le France, Jean-Marie Gouret souhaite être "acteur en course". Avant de préciser : "C’est rassurant, mais ce n’est pas ce qui gonfle un palmarès. J’espère décrocher une belle victoire".