Tour de Moselle - Et. 3 : Les réactions
Piet Allegaert (EFC-Etixx) s'est imposé ce samedi après-midi lors de la troisième étape du Tour de Moselle (Elite Nationale), disputée entre Thionville et Nilvange sur 90,1 kilomètres. Il a devancé Bjorg Lambrecht (Lotto-Soudal U23) et Léo Danès (Chambéry CF). Romain Seigle (CC Etupes) devient le nouveau leader de cette 31e édition. Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo.
Piet Allegaert (EFC-Etixx)
Vainqueur de la 3e étape
« C'est ma première victoire depuis mon arrivée chez les Espoirs. C'est magnifique après ces trois années sans succès ! J'avais des bonnes jambes alors je suis passé à l'attaqué. J'ai vu qu'il y avait des bons coureurs dans l'échappée de douze. Comme prévu, mon coéquipier Guillaume Seye a attaqué dans le final afin de faire bosser nos adversaires. Moi, je devais attendre le sprint. L'équipe a gagné hier avec Jordi Warlop, je m'impose aujourd'hui... C'est parfait. Nous sommes dans une bonne dynamique. Je suis assez loin au général mais ce n'est pas grave, l'essentiel est fait avec ce succès. »
Romain Seigle (CC Etupes)
Leader du classement général
« Je voulais tout tenter pour récupérer le maillot de leader. Il y avait un écart assez important (43'') avec le maillot blanc mais c'était jouable. Quand j'ai vu que les attaques des autres étaient moins incisives, j'en ai mis une grosse. Je ne me suis jamais retourné même si je voyais que des coureurs rentraient. Je suis parti plusieurs fois seul. On part finalement à douze, sans les deux premiers du général. J'ai alors embrayé. J'ai ensuite pensé à l'étape jusqu'à ce que l'ardoisier annonce 40'' d'écart. Là, j'ai pensé uniquement au général. Les autres n'ont pas roulé dans les trois derniers kilomètres mais je n'ai pas demandé de relais. On aurait perdu du temps si je m'étais écarté. Il fallait tenter le tout pour le tout... Le moral est bon tout comme les jambes. C'est top ! »
Leif Lampater (Allemagne)
Ex-porteur du maillot blanc de leader
« J'ai été attaqué par tout le monde. Dès le premier Grand Prix de la Montagne, plusieurs de mes coéquipiers ont été en difficulté. J'ai rapidement compris que ça allait être mission impossible de conserver le maillot blanc de leader. De plus, je n'avais pas les jambes du contre-la-montre. Sans parler du fait que le parcours était trop difficile pour le pistard que je suis... »