Après quatre années passées dans des équipes étrangères, Louis Verhelst effectue son retour dans une formation belge chez l'ambitieuse formation Pauwels Sauzen-Vastgoedservice. Le sprinteur belge aborde ce nouveau chapitre avec philosophie. "Je n'ai pas pu montrer mes réelles qualités ces dernières années à cause des blessures à répétition. Je n'ai rien à perdre mais au contraire tout à gagner", déclare-t-il à DirectVelo.

En 2016, le coureur de 26 ans évoluait dans l'équipe Roubaix Métropole Européenne de Lille, une formation qui fait généralement la part belle aux coureurs belges puisque l'an prochain quatre Belges évolueront dans l'équipe de Daniel Verbrackel (lire ici). Cette expérience d'un an après deux années chez Cofidis s'avère non concluante. "Ce fut une saison difficile. On ne m'a pas donné beaucoup d'explications. Les dirigeants m'ont rapidement signifié que je n'étais pas conservé. J'ai ensuite pris contact avec le manager Jef Robert et nous sommes rapidement tombés d'accord."

Pauwels Sauzen - Vastgoedservice possède un effectif comportant bon nombre de coureurs expérimentés (lire ici), ainsi que des hommes assez rapides au sprint comme Barry Markus (ancien pensionnaire du WorldTour chez Lotto NL-Jumbo) et Rob Leemans (vainqueur de la Topcompétition 2016), ou encore Timothy Stevens. "Nous avons une bonne équipe et nous possédons plusieurs atouts au sprint. J'aurai ma chance comme tout le monde. Nous ne serons pas toujours alignés sur les mêmes courses et puis c'est à nous de nous concerter pour désigner celui qui se sent le mieux au sprint pour défendre les intérêts de l'équipe", explique le vainqueur de la 1ère étape du Tour de Bretagne 2014.

Prouver qu'il est encore un bon coureur, voilà l'objectif premier de Louis Verhelst. "Nous commençons notre saison sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Ce serait génial de pouvoir directement signer un résultat sur cette course mais d'autres belles épreuves nous attendent. J'aimerais simplement retrouver le plaisir de signer des résultats et de gagner évidemment. Remporter ma première 1.1 serait évidemment le scénario idéal", conclut-il.